La photo est trompeuse. Elle est prise de la terrasse du bureau du maire de Sanvignes. Un joli panorama mais depuis mars dernier, le regard de Jean-Claude Lagrange est quelque peu brouillé par l’apparition au loin de quatre éoliennes.
Le maire n’hésite alors pas un instant, « je suis contre un projet éolien sur Sanvignes ». Au moins c’est dit.
Et ces éoliennes visibles de la mairie, où sont-elles implantées ? A La Chapelle-au-Mans, village de 250 habitants. Ce sont d’ailleurs les quatre premières du département de la Saône-et-Loire. Elles mesurent 180 mètres de haut. Elles font désormais partie du paysage.
Rappelons qu’un projet de parc éolien est toujours à l’étude sur la commune de Saint-Berain-sous-Sanvignes. Encore bien plus près que La Chapelle-au-Mans.
Jean Bernard
Est-ce que les agriculteurs qui louent leurs terres savent que dans 40 ans, c’est eux qui devront ( en tant que propriétaires) payer les frais de demontage? ( coût estimé 3 à400 000€)?
Bravo M. le Maire… L’éolien industriel est une gigantesque arnaque industrielle et financière au niveau du pays. Car l’énergie qu’il produit de façon intermittente (imaginez le vent autour de Sauvages !) ne peut être consolidée que par stockage, ultra marginal dans les conditions françaises, ou bien par recours à des secours dont le coût et la pollution sont à ajouter au bilan des éoliennes… Sans compter la restructuration nécessaire des réseaux de grand transport électrique pour répartir les flux intermittents induits. En bref l’éolien industriel génère des surcoûts de l’électricité bien supérieurs au simple coût des machines ! Tout cela est largement subventionné à travers le prix final de l’électricité qu’EDF est contraint d’acheter… Et refacture à tous. Le tout constitue une énorme vache à lait pour les investisseurs, et une maigre carotte pour les maires ou cultivateurs qui se font acheter !
Merci M. le Maire de Sanvignes pour votre clairvoyance !
Au fait qu’en pense le candidat, mon ami Eric ?
PS – aller voir les chiffres sur le site Les-eoliennes-en-France-2017.pdf