Communiqué du Codef.
Mêlons-nous de ce qui nous regarde…
Non à la labellisation !
On va se le dire tranquillement, le meilleur relai de l’ARS Bourgogne Franche Comté c’est Madame le Maire de Montceau les Mines. Madame le Maire, sans que personne ne le lui demande, a pris les devants en répandant une information à la cote mal taillée mais qui a un impact délétère sur la réalité sanitaire à venir.
En gros, l’incrédulité s’installe : « notre hôpital va mal ? » « Mais je ne comprends pas, il va y avoir un hôpital neuf ! ». Ce
discours existe, de nombreux adhérents du Codef l’ont fait remonter. A partir de là, l’imaginaire fait le reste, il étouffe toute
analyse… et il ouvre en grand la porte de l’hôpital de proximité qui est tout sauf un hôpital.
Annoncer qu’il y a dans les cartons, à l’abri des regards des acteurs sociaux, des idées de rénovation de bâtiments existants voués à la démolition pour cause de vétusté, admettons ! C’est en tout cas, à l’horizon de 5 à 6 ans dans le
meilleur des cas. De là à dire que cette (ces) rénovation peut-être estampillée hôpital neuf, il y a là un fossé que nous ne
franchirons pas .
Un indice : personne, Madame le Maire compris, n’a dit ce qu’il y aurait dans les murs de cet hôpital neuf. On imagine, à la
lecture des préconisations du rapport de l’IGAS, une prise en charge du vieillissement, des soins palliatifs fortement
encouragés par l’ARS. Alors, jouons le jeu de l’hôpital neuf. Imaginons que Madame le Maire de Montceau nous déclare
demain : « Nous construirons un hôpital neuf labellisé MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique)… » Nous applaudirons des
deux mains.
Seulement, Madame le Maire de Montceau, ne pourra jamais faire une déclaration de ce type tant que la politique de santé
sera adossée aux lois Bachelot, Touraine, Buzin. Et elle le sait. Et nous le savons officiellement depuis qu’elle a rejoint la
macronie en devenant suppléante du député Margueritte. Mais l’embrouille n’a pas de limite. Répéter à la chaîne « hôpital
neuf, hôpital neuf, hôpital neuf… » à tout bout de champ n’en fera jamais un hôpital MCO. Nous sommes dans une autre
labellisation du type établissement de santé, de centre ou de maison de santé voir de dispensaire et donc la mort de notre
hôpital.
Le moment est donc venu pour les différents acteurs de prendre leur responsabilité. Le 28 Novembre, les Membres du
Conseil de Surveillance et de l’Assemblée Générale du GCS vont être appelés à donner leur avis sur la labellisation de
notre hôpital. Le Codef attire leur attention sur la signification d’un vote en ce sens, car il éloignera définitivement l’idée
d’un retour de l’hôpital MCO Jean Bouveri. Et donnera à la direction de l’hôpital et à l’ARS l’opportunité rêvée de se
dédouaner (c’est pas nous, c’est eux !) et dire qu’elle n’a fait que répondre à la demande des instances internes. Et nous
maintenons l’idée qu’une chirurgie de premier recours, que Madame le Maire défendait encore il n’y a pas si longtemps
avec le Codef, est tout à fait possible et surtout nécessaire au regard des besoins de la population.
Juste pour mémoire rappelons la procédure de labellisation fixée par la loi : l’établissement de santé monte un dossier qui
sera soumis à l’ARS pour approbation en dernier ressort. L’hôpital de proximité, qui n’est pas un hôpital, prendra la forme
d’un dispensaire amélioré, augmentera la perte de chance à plus de 100 000 habitant·es au centre du département de
Saône et Loire.
Nous réitérons notre affirmation selon laquelle “L’hôpital de proximité c’est l’éloignement assuré”. Combien parmi nous
subiront la double peine, pas de médecin traitant et vivre dans un désert médical, un cocktail où l’espérance de vie est
raccourcie, où des maladies malignes ne sont pas dépistées ou trop tardivement, où des maladies chroniques s’installent
et ne sont pas surveillées et où, en nuit profonde, les secours arrivent parfois trop tard… Le projet de fermeture de nos
urgences en nuit profonde, entre minuit et 8 heures le matin, est un projet mortifère et le prélude à la fermeture pure et
simple des urgences. Il faut avoir le courage de l’avouer ! Les pertes de chances sont, hélas, réelles et touchent
notamment les plus vulnérables, les personnes âgées mais aussi les plus précaires et les jeunes. Ce constat est accablant,
il est sans appel mais il n’a aucune influence sur les « carriéristes politiques ».
Bien que leur avis ne soit juridiquement que consultatif les acteurs de terrain (Communauté Médicale, Syndicats, Conseil
de Surveillance, élu·es…) doivent avoir conscience qu’il pourrait être utilisé par l’autorité de tutelle comme justification
d’une aberration de santé publique.
Toutes et tous ensemble nous devons rejeter la labellisation de notre hôpital. L’avis de la Commission Médicale
d’Etablissement (CME ) sera déterminant, de même que celui des Syndicats. Le 28 novembre les membres du Conseil de
Surveillance et de l’AG du GCS seront amenés à se prononcer. Et si la Communauté Médicale rejetait la labellisation ? On
peut toujours l’espérer ! Les membres du Conseil de Surveillance et de l’AG du GCS, oseront-ils prendre le contre pied ?
Toutes et tous ensemble il nous faut dire NON à l’arrêt de mort de notre hôpital. Le Codef ne sera pas parmi les signataires.
Encore une fois, le Codef tente de s’approprier un domaine qu’il ne connait absolument pas. Nous, les professionnels de Santé, nous connaissons notre job et savons bien ce qu’il faut faire pour la patientèle de notre territoire.
Notre hôpital va -t-il vraiment si mal que cà?
Etes-vous venus rencontrer les hospitaliers qui se sont investis cette semaine sur le thème de la sécurité des soins? Vraisemblablement non, sinon, vous n’auriez pas tenu ces propos!
Alors, que votre inefficace action cesse enfin, car c’est vous qui rendez malade notre hôpital.
Que les redondances du Codef finissent par lassé, je veux bien. Mais se targuer de votre expertise de « professionnel de Santé » pour nous convaincre que notre hôpital va bien ressort un peu de la méthode Coué. De la part d’un « professionnel de Santé » émérite qui lui, pense que ça va mal.
Les professionnels de Santé et la patientèle ( de notre territoire ou d’ailleurs ) se rencontrent rarement par choix délibéré mais généralement par nécessité , encore faut-il que « la rencontre » reste accessible et ne soit pas retardée ou trop difficile pour les uns et les autres !
Nous espérons sincèrement en effet que vous connaissez votre job et , si vous savez bien ce qu’il faut faire , réveillez-vous ou changez de lunettes parce que la patientèle concernée ne constate pas que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes , ce serait plus utile que d’accuser qui n’a aucun pouvoir de décision et « crie dans le désert » … médical .
Qui laisse faire en connaissance de cause partage la responsabilité des conséquences .
Codef cgt, codef pcf c’est la même chose!
Aucune de ces prises de paroles sont faites dans l’intérêt des usagers (ou patientèle) mais toujours dans une intention politique.
Si (VOUS le codef) n’aviez pas fait miroiter à l’époque de votre ami DM aux habitants du bassin minier la création d’un hôpital communautaire nous n’en serions pas là.
Mais il y a bien longtemps que plus personne ne prends pour faits vos élucubrations.
Regardez la vérité en face. L’hôpital est sur Saint Vallier et lorsqu’il était question de réfection des accès vous avez ( avec votre complice le Maire de saint Vallier) renvoyé la responsabilité sur la Mairie de Montceau les Mines mais des qu’il a été question de construction d’un nouveau centre hospitalier VOUS et votre complice en avez revendiqué la paternité et la gestion.
Voilà donc le vrai visage du codef. Supplétif du pcf.