Des vers, des veurtiaux en bon bourguignon, ramenés à la vie après 42.000 ans emprisonnés dans la glace. Il y en a qui feraient n’importe quoi pour survivre.
C’est porte ouverte à toutes les fenêtres de la science cryogénique. « Sortez les serpentins, le micro ondes, arrière, arrière, arrière papy va pointer son arthrite dans le salon ! »
La scène se passe à Moscou, sortez la vodka à l’herbe de bison, «vashemu zdorov’yu ».
« Notre découverte montre la capacité d’organismes multicellulaires à survivre à une cryoconservation de plusieurs milliers d’années », s’enthousiasment les chercheurs.
Il paraît qu’ils ont fêter ça avec de la vodka Mezcal.
Mais c’est quoi cette fameuse découverte ? Des scientifiques russes ont retrouvé dans des dépôts de permafrost datant du Pléistocène des nématodes (veurtiaux), plus de 300, dont deux, du genre Panagrolaimus et Plectus, montraient des signes de viabilité.
Ni une, ni deux, (après 3 verres bonjour les dégâts) les savants russes les ont placés dans une boîte de Petri à 20 °C avec de l’agar-agar et des E.coli comme nourriture. Nous ça nous rendraient malades à mort, eux ça les à rendus bien portants à vie.
En même temps, comme dirait quelqu’un, ces espèces de lombrics de la préhistoire, ils survivent à tout : congélation, températures extrêmes, irradiations, vide spatial, pastis sans eau, etc.
Mais malgré tout, pour ceux qui se font congeler comme de vulgaires tranches de lieu noir, il y a un espoir de renaissance et peut-être d’éternité. Dans un congélo certes, mais d’éternité.
C’est sûr que ceux qui ont déjà E Coli avant de se faire congeler, va falloir trouver autre chose pour les nourrir lors de la décongélation… Le ver solitaire ?
Bref un réel espoir pour ceux qui veulent se survivre…
Moi je suis en froid avec la mort de toute façon…
Gilles DESNOIX
Y’a encore plus vieux :
http://www.liberation.fr/sciences/1997/07/01/resurrection-d-une-bacterie-endormie-depuis-30-millions-d-annees-elle-est-atypique_211824
ou
https://www.maxisciences.com/bacterie/jurassic-park-dans-une-boite-de-petri_art25726.html
Mais certains scientifiques sont septiques …