Un compte-rendu très détaillé – Comme chaque année depuis maintenant une trentaine d’années, en dehors de deux fois en raison des restrictions consécutives au covid, l’association « Les fidèles de l’étape » organise un déplacement en bus pour assister à l’arrivée d’une étape de montagne du Tour de France.
C’est Madame Roblet (disparue il y a quelques années), dirigeante du Vélo-Club de Montceau, qui a été à l’origine de cette opération, avec des responsables du Bois-du-Verne et aujourd’hui, ce sont parfois les enfants et petits-enfants de ces personnes qui sont présents.
Cette année, la journée du samedi 15 juillet a débuté à 5 h 15, avec le départ du parking Girardot de Saint-Vallier pour 15 personnes, puis prise en charge de 34 autres participants à 5 h 30, à la maison des associations du Bois-du-Verne et chargement dans la soute du bus de quelques tables et bancs pliants ainsi que de glacières pour la collation proposée le soir, pour le retour.
Ensuite, le bus a été complété par trois personnes du Creusot et de Montchanin au parking de co-voiturage du rond-point Jeanne-Rose, pour afficher complet au parking de Chalon-Sud avec cinq personnes originaires de l’Ain.
Après une pause sur une aire d’autoroute près d’Annemasse, les trente derniers kilomètres avant Morzine ont permis d’emprunter à plusieurs reprises des portions de l’itinéraire de l’étape du jour, notamment les débuts d’ascension de plusieurs cols, un excellent moyen pour se rendre compte de leurs difficultés, alors que les retransmissions télévisées ont tendance à les atténuer.
Un peu après 10 heures, arrivée et stationnement sur un grand parking à quelques kilomètres de Morzine, d’où des bus locaux effectuent des navettes et déposent les spectateurs à moins de un km de l’arrivée de l’étape ; chacun a alors le loisir de visiter la ville et de comparer les menus des très nombreux restaurants, pour le repas de midi, compte tenu que la caravane publicitaire
arrivera seulement vers 15 h 30.
Certains participants, munis de chaises pliantes et ayant apporté leurs casse-croûtes, prennent place dès maintenant le long des barrières, à proximité de l’arrivée, pour avoir la certitude d’être au premier rang ; chacun détermine ses critères pour choisir le meilleur emplacement : visibilité de la ligne d’arrivée (en cas de courbe, il est préférable d’être à l’extérieur), en surplomb par rapport à la route, présence d’un écran géant à proximité, en face du podium protocolaire, au soleil ou à l’ombre…
Temps splendide toute la journée (aux environs de trente degrés) après une petite averse vers 13 heures.
De très nombreuses animations sont proposées tout au long de l’après-midi, avant le passage de la caravane, et, en point d’orgue, l’arrivée des coureurs, vers 17 h 50 jusqu’à environ 18 h 30.
Ensuite, il faut repartir pour prendre les navettes et regagner le parking extérieur, mais, cette fois, c’est l’heure de pointe et il faudra attendre souvent de longues minutes.
Départ du parking vers 20 heures, passage par la station « Les Gêts » où aura lieu le départ de l’étape du lendemain, entrée sur l’autoroute à Cluses et arrêt sur une aire d’autoroute vers 22 heures, avec « pause-collation » grâce au ravitaillement chargé le matin au Bois-du-Verne.
Retour sans encombres malgré la pluie et de fortes bourrasques de vent et arrivée finale à Saint-Vallier vers 1 h 30.
Tous les participants sont très satisfaits de leur journée, en dépit de la fatigue engendrée par les 20 heures de ce déplacement et sont prêts à repartir en 2024, dans l’attente du choix de l’étape qui sera retenue (le parcours du Tour de France est dévoilé traditionnellement, à Paris, au Palais des Congrès, le troisième jeudi du mois d’octobre).