La mélodie Bélozidé, quelle drôle d’idée ! C’est une façon originale de parler d’amour. Vous parlez le Bélozidé couramment ? A Pouilloux, lundi soir à la salle des fêtes, pas besoin de traducteur. Ici, on bavarde le polliacien, alors vous pensez bien que le Bélozidé n’a aucun secret.
C’est tellement plus facile de se comprendre quand on parle d’amour parce que le groupe composé de deux garçons et deux filles _ une parité exemplaire qui, par les temps qui courent, est du plus bel effet _ , donc Fabien et Laurent (les garçons), Anaïs et Iris (les filles ou mesdemoiselles), ont un point commun qui n’a rien à voir avec le point G mais qui n’est pas très loin, c’est l’amour.
Ils en parlent évidemment et le chantent en Bélizodé pour mieux faire passer le message au sein du festival Tango Swing et Bretelles. Aimez vous sur un air d’accordéon accompagné d’un piano, d’une guitare et d’un tas d’instruments bizarres.
Alors on se laisse emporter par le vent et les vagues, on embarque sur un bateau. « C’est au bord de l’eau qu’on se roule le premier palot » raconte Laurent le plus téméraire des quatre. Un palot ou rouler une pelle, un patin, embrasser sans mettre la langue, la première fois.
On enchaîne, un baiser. On aime. « L’amour rend aveugle et sourd » susurre Fabien. « Vive les mariés ! » Le bouquet de la mariée valse dans le public. « A Pouilloux, l’amour, ça émoustille, ça frétille, vous avez l’air tout excité ».
Il est temps de se mettre au lit. Le marchand de sable Bélozidé va descendre dans les chaumières. Bonne nuit les petits.
A Pouilloux, on s’en souviendra des Bélozidé.
Jean Bernard