Dans ce monde de brutes où les gens s’aiment de moins en moins, se détestent de plus en plus, où les guerres hantent nos jours et nos nuits, on a quand même le droit de s’accorder une soirée pour tout oublier quitte à se montrer égoïste.
Ou alors, ne dites pas que vous avez passé votre soirée en compagnie de November Ultra, surtout un dimanche soir alors qu’il est plutôt de bon ton de mater le film sur TF1 une fois les enfants couchés et belle-maman renvoyée chez elle avec le reste de poulet dans le tupperware.
Dans ce monde de brute, un peu, même beaucoup de douceur n’est pas de trop. A prendre matin, midi et soir sans verre d’eau mais avec une grande rasade du dernier album de November Ultra, « Bedrooms walls ».
« On va passer une soirée très douce entre nous, même si je comprends qu’on n’a pas très envie de sortir un dimanche soir » admet l’artiste française qui chante essentiellement en anglais « pour que ma mère ne comprenne pas » explique-t-elle au public trop peu nombreux de l’Embarcadère. Quel dommage. Eh oui, ce sacré film du dimanche soir… « Moi, demain, je travaille ! Et qui va garder les gosses ? »
November Ultra est un phénomène de la chanson avec sa voix de miel tombée du ciel. Elle est l’incarnation de la douceur. « Je ne le prendrais pas mal si vous vous endormez, j’écris pas mal de berceuses » dit-elle aux spectateurs. Peut-être ont ils fermé les yeux pour se laisser bercer par les chansons d’amour de celle qui a été la révélation féminine des dernières Victoires de la musique.
A Montceau-les-Mines, en clôture du festival Tango Swing et Bretelles, November Ultra a charmé hommes, femmes et enfants. Elle adore chanter, elle aime aussi parler d’elle, de son journal intime. De son grand-père qui, à 90 ans, publie sur TikTok, qu’elle voue une tendresse toute particulière aux chats, qu’elle est née un 7 novembre _ ce qui explique beaucoup de choses _ et que son rêve était d’écrire une chanson sur Noël « que j’ai intitulé novembre » comme par hasard.
Quel sublime concert.
Bonne nuit les petits.
Jean Bernard
300 personnes à peine se sont déplacées … et ce malgré les invitations pour deux personnes offertes à tout le personnel municipal ….. y’a comme un problème avec le TSB, non ??
Oui je suis bien d’accord il doit y avoir un problème avec le TSB … un festival ou on refuse du monde dans certaines salles, et ou d’autres salles sont vides ou presque.. surement des incompétences au niveau programmation…. ne garder que la foire aux grattons puisque c’est ce qui intéresse les élus…. ce festival n’est plus qu’un fantôme malgré la qualité de certains artistes… dommage dommage… sans compter que plus bcp de jeunes, ou sont ils ? lamentable de tuer un évènement qui marchait très bien… il faut peut être remettre des gens dont le métier est de s’occuper de spectacles avec carnet d’adresse etc…. savoir ou prévoir la salle en fonction de la notoriété du groupe… et même capable d’entendre « désolé désolé mais faites le tour des bars il y aura peut être de la place…. (à une personne en situation de handicap)… dommage dommage
Incompétence je ne pense pas. Manque de moyens et d’effectifs sans doute ! Il n’y a pas de politique culturelle, tout juste un vague devoir d’animation… Pas de sous, pas de personnel, pas de public.
Pas de sous ? Mais un festival bien organisé rapporte de l’argent, pas le contraire. Seulement c’est un métier, on ne s’improvise pas organisateur de festival.
Mme la Maire avait annoncé en 2020 que , pour ce deuxième mandat , elle prenait personnellement en charge la culture ! Rappelez moi : Ne devait-elle pas être « sanctuarisée » ?
Nous ne sommes qu’à mi-mandat !