Il y a un an à cette même époque, le festival Tango Swing et Bretelles prenait son rythme de croisière alors que l’incertitude régnait quant à sa poursuite en raison du covid. Le lendemain la nouvelle tombait, le festival s’arrêtait là.
Cette année, la donne a changé, la covid bien que toujours présente dans l’atmosphère, semble résignée à fiche la paix au monde même si le pass sanitaire, du moins en France, oblige à se faire vacciner.
Ce dimanche, le festival a donc pris son envol avec les concerts dans les quartiers, notamment au Bois du Verne et aux Ateliers du Jour à Montceau-les-Mines.
A BVD, un « Vent d’Est en Ouest » a soufflé avec Michel Supéra, saxes alto et soprano, accompagné à l’accordéon par Eric Comère. Ils ont proposé un type de musique pas toujours assimilable par le public, surtout « la savante » notait Michel Supéra, mais elle se marie très bien « avec la musique populaire ».
Autre style encore aux Ateliers du Jour avec Camille Privat, seule en scène avec son instrument à bretelles. L’accordéon qu’on aime davantage avec des airs de musette, tango argentin ou encore des musiques populaires russe, bulgare et hongroise avec une incursion du côté de d’Astor Piazzolla et son Ave Maria. Sublime.
A chaque fois, au BDV et aux ADJ, les salles ont fait le plein. Le besoin de vivre se confirme et le TSB arrive à point nommé.
Jean Bernard
