Communiqué de Raphaël Gauvain – Les élections sénatoriales auront lieu dimanche prochain en Saône-et-Loire. Je voterai pour la liste conduite par Jean Piret. Lui seul porte l’engagement clair et sans ambiguïté d’un dépassement des logiques partisanes.
Notre pays est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Chacun comprend que la crise sanitaire actuelle porte en elle des tempêtes économiques et sociales majeures. Elle aggrave le risque d’un basculement populiste, alors que gauche radicale et droite extrême progressent élection après élection depuis plus de 20 ans.
Face à ces périls, les clivages politiques de droite et de gauche sont plus que jamais devenus obsolètes. Il faut sortir des polémiques inutiles, avoir le courage de la modération, dépasser les logiques partisanes, et nous rassembler.
Raphaël Gauvain
Député de Saône-et-Loire
5ème circonscription
La montée des populismes pourrait aussi avoir comme source le manque de reconnaissance selon l’analyse de Axel Honneth dans son livre « La lutte pour la reconnaissance » chapitre VI. Ainsi, lorsque un « pouvoir » (dans le sens d’entité morale qui tranche une décision pour des conduites collectives) écouterait mais n’entendrait pas, et continuerait à agir selon des idéologies et non les simples principes d’équité, de justice factuelle et de responsabilité, il semblerait évident que par effet boomerang, autrui se sentant lésé dans ses droits (car il s’agit de droit et non de caprices individuels, car dans ce dernier cas, il serait sain de poser des limites), alors le basculement dans la colère et la révolte deviendrait inévitable.
L’Histoire a prouvé que mettre en place comme solution à la révolte une conduite collective uniforme sans le consentement éclairé des groupes d’individus est pure perte. Soit le dominé devient terne, morne, sans vie, donc improductif ; soit il emprunte la voie de « l’Homme révolté » de Camus sous toutes ses formes, directes, comme indirectes. Dans tous les cas, cela finit mal.
La solution idéale serait une respiration entre règles communes de bienveillance mutuelle pour l’ensemble de la population mondiale (et la Nature), et libertés individuelles dans la limite des premières règles énoncées. Mais cela de manière concrète et non par des discours. Car ce modus operandi ne fonctionnerait plus non plus, la population ayant cessé de se faire avoir.