Le préfet renforce les mesures de restriction des usages de l’eau dans la Bresse et le Charolais.
Depuis le début du mois de juillet, la faiblesse des précipitations et les températures élevées voire caniculaires ont conduit à une dégradation du niveau des cours d’eau et des nappes souterraines. Les quelques épisodes orageux ne suffisent pas à améliorer la situation.
Le préfet a donc décidé de prendre un nouvel arrêté sécheresse qui place :
- en crise le secteur « Arconce et Sornin » ;
- en alerte les secteurs « Saône aval », « Grosne », « Seille et Guyotte », « Bourbince » et « Arroux – Morvan »;
- en vigilance le reste du département.
En alerte, les usages de l’eau sont contraints : remplissage des piscines privées interdit sauf remise à niveau ou 1ʳᵉ mise en eau sous conditions, lavage des voitures interdit en dehors des stations professionnelles équipées d’un système de recyclage des eaux ou de matériel haute pression, arrosage des espaces verts interdit, irrigation agricole soumise à restrictions d’horaires, prélèvements pour les activités industrielles réduits…
En crise, les seuls usages domestiques autorisés sont ceux prioritaires répondant à la santé, la salubrité publique, la sécurité civile et l’alimentation en eau potable de la population. L’irrigation agricole est quant à elle interdite, avec une adaptation permettant sous condition l’arrosage des cultures les plus sensibles au stress hydrique.
Les particuliers peuvent s’informer des restrictions en vigueur dans leur commune en consultant la plateforme en ligne VigiEau : https://vigieau.gouv.fr/
Le préfet rappelle que l’économie d’eau doit être un souci quotidien pour l’ensemble des usagers du département. Chacun doit mettre en œuvre tout au long de l’année des mesures d’économie, par exemple limiter les arrosages des pelouses, le lavage des véhicules, privilégier les douches aux bains, remplir sa piscine avant l’été ou renoncer à la remplir, réparer les fuites d’eau même minimes… Les activités économiques doivent quant à elles s’adapter afin de réduire leurs prélèvements, pour anticiper l’intensification des sécheresses que le changement climatique génère.