Fêter le 14 juillet le 15 juillet, ce n’était pas une mauvaise idée. Déjà parce que le marché à la Trèche se déroule toujours un jeudi et puis côté météo, mieux valait prendre rendez-vous le 15 que le 14. Parce que de mémoire, nous n’avions jamais vu un jour de fête nationale aussi arrosé et tristounet.
Donc Sanvignes a joué le 15 juillet _ un indice pour le prochain loto _ et n’a pas tout perdu. Sans rien enlever à la qualité des animations proposées, le temps, quand même incertain, n’a pas joué en la faveur des organisateurs. Pas l’ombre d’un rayon de soleil à se mettre sur la peau et une température digne d’un mois d’octobre n’ont pas apporté à cette soirée de fête tout l’éclat qu’elle méritait.
Néanmoins, la population n’a pas boudé son plaisir même si les bottes et les cirés étaient de sortie sous le ciel gris sanvignard. Car une fois dans la place, il n’était pas question de se prendre le chou et se dire, allez, on rentre à la maison ! Tout avait été programmé pour occuper le public jusqu’au feu d’artifice. avec le marché traditionnel et davantage de stands, la buvette du comité des fêtes et ses planches à apéro, le récital de l’harmonie municipale, du théâtre de rue transféré à la salle des fêtes avec la compagnie Jos Sature qui a fait salle comble _ très beau spectacle _, et le concert des Delph’s Angels. Un joli et beau Baz’Art.
A un moment, une petite ragasse inopinée a fait craindre le pire juste avant le feu d’artifice. Mais à Sanvignes, ce ne sont pas quelques gouttes d’eau qui arrêtent le pèlerin du soir. Au moins le ciel s’est enflammé de mille feux de quoi largement réchauffer l’atmosphère.
Même par temps gris, le ciel à Sanvignes brille.
Jean Bernard