Tout n’est pas clair dans leur manière de s’exprimer. Néanmoins, une chose est sûre, les enseignants du collège Roger Vailland de Sanvignes ainsi que les parents d’élèves son inquiets à propos de la prochaine rentrée scolaire.
En effet et pour faire simple, en septembre prochain, le collège _ au moins à ce jour _ doit perdre une classe de 6e. « Nous voulons conserver cette troisième classe de 6e » clament les représentants des professeurs, parents d’élèves et même le maire, Jean Claude Lagrange. Ce dernier se veut toutefois rassurant, sans préciser davantage sa pensée. « J’ai été alerté par les professeurs et les parents d’élèves » dit-il ce mercredi devant les grilles du collège. Un collège qu’il considère « comme une attractivité pour la commune ».
Le collège Roger Vailland, architecturalement parlant, n’a rien de vaillant. Combien de fois n’a-t-on pas entendu qu’il allait être raser mais sera-t-il reconstruit ? Dans l’immédiat, l’idée de sa destruction semble avoir été abandonné.
Il n’empêche qu’une classe doit disparaître. Et déjà un poste de professeur d’histoire-géographie est supprimé. Des signes qui ne trompent pas. Voilà pourquoi les premiers concernés par cette décision tirent le signal d’alarme.
« C’est toute la communauté du collège qui souffrira de cette situation » soulignent professeurs et parents d’élèves. Une classe en moins et ce sont des effectifs par classe qui augmentent avec pas moins de 30 élèves par classe. « Comment travailler alors dans de bonnes conditions ? », s’interrogent-ils.
Un poste d’enseignant en moins et c’est toute l’organisation qui est impactée. « Des collègues devront assurer des services partagés sur plusieurs établissements du département. Cela rejaillira nécessairement sur la disponibilité et l’implication des enseignants dans l’établissement ».
Le collège Roger Vailland n’a peut-être pas une très grosse cote esthétiquement parlant mais « c’est un établissement familial où le taux de réussite au brevet est de 90%, où nous avons des demandes d’inscriptions alors que le rectorat considère qu’il n’y a plus de places » rapportent ceux qui manifestent leur mécontentement.
D’ailleurs, depuis le 22 juin, date de retour obligatoire des élèves, « ils sont 88% à fréquenter l’établissement ».
Les représentants des professeurs et des parents tiennent à leur collège et à l’épanouissement des élèves. Ils ont rendez-vous avec le DASEN (Directeur académique des services de l’Éducation nationale) le jeudi 9 juillet. Les vacances attendront. C’est pour l’intérêt des élèves.
Jean Bernard