Barrière ou pas, emprunter les chemins carrossables du Bois du Leu semble être un jeu d’enfant pour certains. “Même fermés, ils n’hésitent pas à casser les cadenas !” s’indigne un membre du groupe Les Découvertes.
À Sanvignes, ces bénévoles donnent de leur temps, de leur énergie et avec leurs propres moyens pour entretenir les sentiers de ce lieu chargé d’histoire, autrefois un véritable quartier vivant, avec ses maisons minières et ses commerces.
Alors, quand ils tombent sur une décharge sauvage en plein milieu du bois, c’est la colère noire. “Mais à quoi ça sert ce qu’on fait si des gens se fichent de tout ?!” fulmine Nicole Grando, membre du groupe et adjointe au maire de Sanvignes.
Du côté de l’allée des Marronniers, le spectacle est tout simplement honteux, des montagnes de déchets envahissent le paysage. “Ils viennent avec leur petit camion-benne et déversent leurs saletés, comme si de rien n’était !” s’emporte encore Nicole Grando.
Les bénévoles fouillent alors parmi les détritus, cherchant le moindre indice pour retrouver les auteurs de ce désastre.
Car ici, c’est une véritable poubelle à ciel ouvert : planches de bois, matelas, bouteilles, frigo, brouette, four électrique, bidons de liquide douteux, pots de peinture, briques… la liste est interminable.
“Nous sommes hors de nous ! Ce sont des irresponsables, des sans-gêne !” gronde l’adjointe au maire. “Et ces dépôts sauvages se multiplient partout dans le bassin minier. Jusqu’à quand va-t-on supporter ça ?”
Que faire, quand certains n’ont plus ni respect, ni conscience ?
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J.B.
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