Un lapin rose qui joue de la guitare, un peintre qui peint en direct en costume de peintre déguisé en Corado Boust _ incroyable la ressemblance ! _ , des têtes avec des coiffures bigarrées, une indienne qui danse sans scalp mais avec un portable à la main, une exquise marquise ou comtesse du Barry qui prépare un croque monsieur avec délicatesse, on aurait pu se croire à un carnaval, non pas de Nice mais à Sanvignes et plus précisément à la Trèche, grande banlieue de la Côte d’Azur avec un peu d’imagination.
De l’imagination les adeptes du boeuf musical organisé par l’Abreuv’Art des Galipotes, en ont eue vendredi soir pour apporter ce gros brin de fantaisie à cette soirée carnaval destinée également à mettre en avant le travail des éducateurs de l’école spécialisée La Passerelle de l’association le Prado.
Pas de chichi mais que du bonheur à partager entre musiciens et les Galipotes grimés, déguisés voire même déjantés. Prendre du plaisir a été le leitmotiv. « Tout le monde a joué le jeu » reconnaissait Fabiola Giorgi, la présidente des Galipotes. Et quand la présidente est heureuse c’est synonyme d’une soirée de rêve.
Camille Saint-Saëns aurait pu s’en inspirer.
J.B.
