C’est en présence de sa famille, ses amis, ses anciens collègues, des associations, des élus qu’un hommage chargé d’émotion a été rendu à Jacqueline Combier, ancienne élue, femme indépendante, moderne, militante, courageuse, combative… dont un accident tragique a ôté la vie en février dernier.
C’est en sa mémoire que ses Amis de Baldock ont souhaité offrir un arbre à soie qui saura grandir, s’étendre et accueillir sous son feuillage, un lecteur, un passant, un promeneur, des amoureux… dans le parc de la bibliothèque.
Jean-Claude Lagrange, le maire et l’ensemble du conseil municipal ont souhaité qu’une salle de la bibliothèque porte le nom de Jacqueline qui depuis le premier mandat a œuvré pour développer à Sanvignes la culture pour tous. Dès le début du mandat en 1995, elle a contribué au projet de construction de la bibliothèque qu’elle a ensuite fait vivre pendant des années avec des animations, des expositions, des spectacles pour tous.
Jacqueline était très présente, même après ses mandats d’élue, il n’était pas rare de la croiser à la bibliothèque ou sur les spectacles organisés à Sanvignes. C’est bien naturel qu’aujourd’hui, la bibliothèque porte son empreinte grâce à cette plaque visible à l’étage.
Le texte de Valérie Douhard, présidente du Comité de jumelage.
Jacqueline,
Voilà maintenant neuf mois qu’un destin tragique t’a enlevé aux tiens, à tes Amis.
Souvent on t’imagine partie pour un voyage lointain, dont tu nous reviendras avec
un bel album photo.
Cette fois-ci, pas de retour, juste une présence souriante, enthousiaste qui nous
pousse à aller de l’avant.
Et tu nous réunis encore, autour de nos amis anglais et de cet arbre qu’ils ont voulu
planter en ta mémoire.
Il n’y a pas meilleur symbole de ta vie Jacqueline.
Des racines profondes qui t’ont permis de résister à pas mal de mauvais vents, qui
ont nourri tes convictions humanistes.
Un tronc droit, ferme qui a dicté tes principes éducatifs et qui a donné naissance à
tes enfants, à ta famille dont tu étais si fière.
Un feuillage épais, frais, protecteur sous lequel on peut jouer, lire, chanter, rêver,
se retrouver.
Et un arbre, c’est aussi la transmission. On ne plante jamais un arbre pour soi mais
pour les générations futures, comme tu as appris à tes élèves, aux réfugiés, pour
leur avenir.
Cet arbre sera donc là pour toi Jacqueline, il s’élèvera vers le ciel, offrira un abri
aux oiseaux et aux passants, peut être même qu’il entendra des déclarations
d’amour, si dans quelques années on lui offre le banc d’Eisenberg.
Merci à nos Amis anglais de Baldock pour cette initiative, à Greta, Ray, Mary et
Michael d’être présents aujourd’hui.
Merci pour tout Jacqueline.