En juillet, s’ouvrait le centre départemental de santé à Montceau-les-Mines. En janvier, Blanzy faisait savoir que son antenne du centre départemental attendait l’arrivée d’un médecin. Et depuis hier, Sanvignes en a fait de même.
Blanzy, Sanvignes, même combat, même demande, même attente. On veut un médecin ! On veut un médecin !
Il est vrai que la méthode du président départemental, André Accary, est une option alléchante pour faire face à la désertification médicale. Etre médecin salarié par le conseil départemental sans le souci du travail administratif est une aubaine pour des communes où les médecins généralistes se sont rares.
A Sanvignes, il n’en reste plus qu’un depuis mars 2018. « Les patients vont rue de Bourgogne (à Montceau) mais pour les plus âgés, c’est loin d’être évident en matière de transport » indique Jean-Claude Lagrange. Le maire et son conseil ont décidé de mettre un local à disposition du Département. « Nous avons transformé un T1 et T2 en rez-de-chaussée de la résidence Louis Veillaud pour en faire une antenne médicale avec deux salles de consultation », ajoute-t-il. Coût de l’opération, 155 000 € dont, logiquement, 80% sont subventionnés.
Lundi, Jean-Claude Lagrange n’a pas manqué de vanter « la » nouvelle réalisation, cette antenne médicale notamment auprès d’Alain Gueucier, du service architecture et bâtiment du Département, venu vérifier si les travaux étaient conformes au cahier des charges. « Je connais des médecins qui n’ont pas des cabinets aussi spacieux » note au passage le maire.
Tout est donc prêt à Sanvignes à la résidence Louis Veillaud pour accueillir un médecin généraliste du Département. « Le recrutement est en cours » assure Alain Gueucier.
Allô le Département, l’antenne médicale est prête. Envoyez le médecin ! C’est quand vous voulez…
Jean Bernard
Pauvre France !
On se réjouit maintenant d’avoir des vacations de médecins salariés…..
Je m’explique : médecins salariés du département, cela signifie pour le patient avoir 2 jours de vacations par semaine avec souvent des médecins différents.
Ce qui veut dire, un suivi médical en dents de scie et toujours la même problématique de carence en dehors des jours de permanence.
Cela signifie également un financement par les collectivités c’est à dire par le contribuable.
Qu ‘a t-on fait de notre médecine libérale qui laissait aux patients le choix d’aller chez le meilleur et d’avoir un suivi médical digne.
Notre système de santé qui était l ‘un des meilleurs du monde se fragilise chaque jour : désertification médicale, fermeture de services dans les hôpitaux, fermeture des maternités et cela sous couvert d’économie.
Nous verrons avec ce schéma la courbe de l’espérance de vie repartir à la baisse : inéluctable …..
Bravo à nos dirigeants successifs……