« La transparence des possibles » par la compagnie Golmus sur une chorégraphie de Martine Sénéchal ne laisse pas indifférent. Envoûtant pour certains, du jamais vu pour d’autres et de l’avis unanime, « très beau avec ses corps qui s’entremêlent ».
Ce vendredi soir, à l’ECLA à Saint-Vallier, la compagnie n’a pas fait autre chose, elle est restée fidèle à l’attente du public qui, il faut bien l’avouer, adore.
Tous les danseurs et chorégraphes de danse contemporaine, voire moderne, vous le diront, ne cherchez pas à comprendre, laissez-vous transporter. « Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire bien des choses sans dire un mot » pouvait-on lire sur le programme.
Reste néanmoins à définir si « La transparence des possibles » est de la danse ou une transposition de corps en mouvement qui s’apparente à de la danse… Le débat est ouvert.
Il n’empêche que pour cette troupe de danseuses et danseurs amateurs, la performance est bien réelle et le public accroche. « La transparence des possibles » est une exploration. Elle vous transporte ou pas.
Jean Bernard