Saint-Vallier Sports – Pierre Janicki, du talent et de la personnalité

Saint Vallier Sports reçoit Lessard en Bresse ce dimanche 23 octobre à 15h.
Après la victoire obtenue le week-end dernier à domicile lors du derby contre la JS Palinges, les joueurs d’Audric Terreau respirent mieux et peuvent espérer ce dimanche un bon résultat. Le visiteur Lessard en Bresse occupe une place en bas de tableau mais présente la particularité de ne pas avoir encore marqué le moindre but dans ce championnat compliqué de D1.
Il ne marque pas mais n’encaisse pas non plus beaucoup de buts et est souvent contraint au nul du fait de son inefficacité chronique. Il faudra rester vigilant afin de ne pas être la première victime de l’équipe bressane.
Pour cette rencontre qui permettrait aux joueurs du capitaine Thibault Drouillet de se positionner dans le premier tiers du classement, les Saint Valloriens devront proposer le même contenu que dimanche avec efficacité.

Entretien avec Pierre Janicki :

 

Pierre Janicki, depuis quelques saisons, vous êtes revenu jouer à Saint Vallier Sports, quelle aura donc été votre carrière depuis vos débuts dans le foot?

« J’ai commencé le foot justement à Saint-Vallier à 6 ans ou j’ai joué jusqu’à mes 12 ans. Je suis ensuite partie au collège en section sportive au FCG ou j’y ai jouer 10 ans . J’ai évolué dans toutes les plus hautes catégories de jeunes du FCG ( 14 ans fédéraux, 16 nat’, 18 nat’ ), j’ai aussi fait 3 ans de centre de formation, les 3 années avant que le club ne dépose le bilan. Ensuite comme je suis local, du cru et que j’aime ce club, j’ai fait le choix de rester pour la reconstruction. Donc nous sommes reparti en DH avec mes amis Maxime Lafay, David Bidalot, Benoît Perre et mon frère Benjamin. Nous avons fait deux bonnes saisons en DH + une montée en CFA 2. Je suis ensuite parti du côté de Clermont à Cournon Auvergne où j’ai joué un petit peu avant d’arrêter presque un an suite à cause de soucis personnels. En 2015  j’ai signé à Bourbon-Lancy en R3 ou j’y ai jouer trois ans, malheureusement nous sommes descendus la dernière saison. Et donc enfin en 2018 je signe à Saint-Vallier ».
Pourquoi Saint-Vallier et pas avoir voulu encore rester à un niveau ligue où vos talents de buteur (ce qui est rare de nos jours) auraient pu permettre à bien des clubs d’en bénéficier ?
« Saint-Vallier, c’est parce que Mickael Berger m’a appelé le premier et qui m’a exposé ce projet de montée en R3. J’aurais pu signer d’en d’autre clubs c’est vrai, notamment Paray ou je connais Maxime Lafay qui m’avait proposé de venir ou encore Montchanin par l’intermédiaire de Raphaël Renaud que je connais bien aussi et qui a fait le centre de formation a Gueugnon avec moi et encore tout récemment Le Creusot avec Micka Berger qui voulait que je le suive. Mais voilà avec le boulot et des horaires pas facile parfois, Saint-Vallier est à deux pas de mon domicile et de mon boulot, ça me semblait donc une évidence de rester ici. En plus le SVS est un club familiale, nous avons un terrain honneur superbe, un des meilleurs du coin je pense, j’ai été très  bien accueilli par tout le monde, je me suis fait des potes, il y a une bonne ambiance, on rigole pas mal ( surtout le vendredi) donc oui, moi ça me plaît. 
Et enfin pour finir nous avons une bonne équipe avec des trentenaires qui ont joué plus haut notamment Cedric Da Costa, Simon Guyot, mon frère Ben aussi qui a eu un peu le même parcours que moi et qui est un des meilleurs joueur du SVS 2 et surtout deux, trois jeunes du club qui nous apportent beaucoup. On a loupé un peu notre début de saison, mais la depuis deux matchs, il y a du mieux, donc j’espère que nous ferons une bonne saison et que nous pourrons assurer le maintien assez rapidement ».
Cette saison, un nouveau coach Audric Terreau a pris les commandes des équipes seniors du club. Que vous apporte-t-il de différent par rapport aux précédents coachs que vous avez pu côtoyer dans votre déjà longue carrière ?
« Avec Audric, au début, j’avais un peu de mal, je le trouvais très prétentieux et très exigeant. Après il faut dire qu’il est arriver après deux saisons où on pas pu terminer le championnat à cause du Covid et c’est vrai que j’avais un peu mis le foot de côté. J’étais devenu un peu  » feignant  » et clairement j’avais presque même envie d’arrêter quelques temps. Mais voilà,  Audric m’a redonné cette envie, il propose des séances de qualité et maintenant en le connaissant, le courant passe très bien et surtout on rigole super bien. On se dit les choses et moi ça me va.
 D’ailleurs je pense qu’on est un peu pareil on est très chambreur. Lui comme moi, nous sommes des compétiteurs, nous n’aimons pas l’échec, nous sommes deux caractères forts.
Ensuite moi ce que j’aime dans sa vision du foot c’est qu’il est très porté sur l’attaque et le pressing. Pour un joueur offensif comme moi c’est très plaisant. D’ailleurs on le voit cette année, malgré deux résultats négatif (Buxy et La Clayette), offensivement on se procure énormément d’occasions ».
N’envisagez vous pas, un jour, devenir coach ?
« Pour l’instant, très franchement, c’est pas la chose à laquelle je pense, j’ai 30 ans, je me sens en forme, je pense plus à jouer encore et marquer des buts qu’à entraîner… je sais que ça ne sera pas éternel, mais pour l’instant je me vois encore fouler les terrains, même jouer à un niveau plus haut. Très franchement j’estime encore avoir le niveau régional. Voilà donc pour l’après je n’ai pas encore réfléchi ». 
Quels sont vos modèles de joueurs ?
« Si j’ai commencé le foot, c’est grâce à Zidane en 98. Ca a été le déclic. Donc oui, Zidane c’est Zidane. Ensuite j’ai toujours été fan de Steven Gerrard et de Liverpool. J’aime bien le foot britannique ou ça rentre dedans, le box to box avec des scénarios  et des buts incroyables. D’ailleurs moi, mon rêve serait de voir un derby écossais entre le Celtic et les Rangers. Et enfin, ces dernières années, Lewandowski qui pour moi est un des meilleurs 9 du monde avec Benzema. J’aimais bien à une époque aussi Bastian Schweinsteiger l’allemand du Bayern. Et enfin actuellement Haaland qui pour moi n’est tout simplement pas humain ».
Votre meilleur souvenir de footballeur ?
« Sans hésité, c’est la montée en CFA 2 avec Gueugnon et bien évidement la coupe de Bourgone contre Avallon ou je donne la victoire. On avait une très bonne équipe, on était des bons potes et ça restera gravé en moi à tout jamais.
Et ensuite récemment avec le SVS la saison dernière avec la victoire en coupe Rex Rotary et surtout la montée en championnat D1. C’était une grosse saison, on craque sur le dernier match ou on perd le titre contre une très bonne équipe de Neuvy mais au final on mérite cette montée quand même et ce fut une bonne récompense. On a bien fêté ça vous devez vous en douter ».
Vous étiez un joueur avec beaucoup de caractère à vos débuts, avez vous changé avec l’âge ?
« J’ai toujours mon tempérament. Et je pense que ça ne changera jamais, je suis quelqu’un de très buté. Je n’aime pas perdre, je déteste l’échec. Je sais que sur le terrain je suis très pénible, je chambre pas mal, j’aime le contact physique mais voilà c’est comme ça, on me chambre aussi, c’est le jeu.
En dehors du terrain je suis plus calme quand même, ceux qui me connaissent savent. Apres on retient souvent ça, mes cartons rouges, mes « coups de sang » bon moi je préférerais quand même  qu’on parle plus de mes qualités footballistique et des buts que je marque ». 
Que diriez vous aux jeunes qui aimeraient embrasser une carrière dans le football ?
« Pour les jeunes qui veulent faire une bonne carrière dans le foot, ceux qui veulent essayer de toucher le monde professionnel, je leur dis déjà de bien s’entourer et de ne pas écouter certaines personnes. D’autant plus maintenant avec l’argent qui circule dans le foot, ça peut vite faire vriller les têtes et ça attire souvent des mauvaises personnes.
Après bien évidemment, il n’y a pas de secret, l’hygiène de vie et le travail sont deux points importants.
Ensuite croire en soit et être sur de ses forces et s’il le faut, aller voir ailleurs, ne pas hésiter. Moi à l’époque j’avais des clubs sur moi, je suis rester à Gueugnon, en y repensant j’aurais peut-être dû essayer. Mais voilà je ne regrette rien et je suis heureux dans ma vie actuellement ».
Recueilli par J-F. P.

2 commentaires :

  1. Bravo Pierre, les valeurs du foot ⚽ respect à toi, et surtout longue vie à Saint vallier un club de proximité. Du minos, yes….

  2. Bravo Pierre

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