Avant que la police ne mette la main, mardi 25 août en fin de journée, sur le présumé auteur des deux coups de couteau sur un habitant de Saint-Vallier, le jour même et plusieurs semaines auparavant, il a beaucoup fait parler de lui.
Aujourd’hui encore, à Saint-Vallier, les discussions reviennent régulièrement sur les antécédents de cette homme de 43 ans qui « a planté » un locataire de la rue Jean-Marie Chalot vers 5 heures, avant de disparaître à l’arrivée des forces de l’ordre.
Ce 25 août, le patron du café des Sports, au moment d’ouvrir son établissement, remarque qu’on a tenté d’y mettre le feu. Sur le côté droit de la porte d’entrée, du papier a été inséré dans le montant et a brûlé. Aussi, découvre-t-il que l’une des ses voitures, une Fiat, a trois pneus crevés, un essuie-glace tordu et « la carrosserie est très marquée par des coups de pied », raconte François, le patron du bar. « Il a même tenté d’incendié la Fiat, il a versé du white spirit sur les pneus mais heureusement, le feu n’a pas pris ».
Alors est-ce l’auteur présumé des coups de couteau ? « Tout porte à le croire » précise-t-il. « Plusieurs fois il est venu me narguer devant le bar, il est même venu avec deux autres individus ».
Cet homme, François, le connaît bien. Il a vu à quelle vitesse, il a basculé du côté obscure. « Quand il est revenu après huit mois à l’hôpital à Sevrey, il était bien habillé, venait régulièrement au bar, buvait du café, des sirops à l’eau et, d’un coup, il s’est mis à boire. Je pense qu’il n’y avait pas que de l’alcool ».
« Il a fait vivre l’enfer à ses voisins. Il en a fait, mais il en fait » répète le patron du PMU. « Il a menacé d’autres commerçants à Saint-Vallier ».
Huit jours plus tôt (avant le 25 août), l’individu qui a perdu tous repères et divague à gauche à droite, emprunte une BMW chez un marchand de voitures et se pointe au restaurant des Chavannes. « Il n’a pas arrêté d’embêter les clients » rapporte Michel Lacroix. Un moment, il est parti avant de revenir.
Ente temps, le marchand de voitures est à la recherche de sa BMW et l’a remarque garée devant le restaurant. « Il est reparti sans sa chemise » précise Michel Lacroix qui, à la fin de la journée se rend à Montceau-les-Mines. Un équipage de police arrive à proximité de la gare. L’homme qui a basculé dans le néant, aurait porté plainte. Il veut récupérer sa chemise et la clé de sa chambre.
Dans un bar, il sème la zizanie. Les jours se passent.
Huit jours plus tard, il assène deux coups de couteau. Il est aujourd’hui emprisonné à Varenne-le-Grand.
Jean Bernard
Y’en a qui ont plus besoin de soins que de prison !
Mais ils peuvent être ensuite relâchés rapidement, sur avis médical, et alors livrés à eux-mêmes, sans suivi …
Quelle bonne solution ?
Je ne sais pas …