Nous n’allons pas vous faire tout l’historique des incivilités et autres qui depuis des mois met en lumière la cité du Bey aux Gautherets à Saint-Vallier.
Dans la nuit de vendredi à samedi pourtant, un nouveau feu de container s’est déclaré rue Marie Laurencin. « Il devait être a peu près minuit » raconte une habitante du quartier.
A l’écouter, c’est une femme très en colère qui parle: « Il faut le dire, à Saint-Vallier, au bourg, ils ont tout. Ici, il n’ y a rien. Que demandent les jeunes, un local et un city stade ». Une nouvelle fois comme à chaque fois que les pompiers et la police interviennent, le coupable est tout désigné: « Mais que fait le maire ? » revient en boucle au Bey. « Les Gautherets sont abandonnés » disent en choeur des locataires excédés par ces violences.
« En pleine nuit vous êtes obligés de descendre à cause d’un feu qui peut se propager à votre voiture. Le soir tu te couches, la voiture est là, au matin t’as plus rien. Et tu fais comment sans voiture ? »
« Mais il attend quoi le maire ? » s’interroge une autre locataire, qu’on sorte avec les fusils… Désolée, mais on ne va pas se taire ! »
« Et ceux qui ont des enfants n’osent plus aller au parc, c’est cassé, pas entretenu », tonne une autre résidente.
Plus loin, en ce samedi matin, trois jeunes du quartier sont silencieux. Ils s’ennuient. « On reste là toute la journée, on n’a pas les moyens de se déplacer » explique l’un d’eux. Souhaitent-ils un local et un city stade ? « Si on a un local, tant mieux mais c’est pas la priorité. On veut surtout un city stade digne de ce nom comme ils ont au bourg. On jouerait tout le temps au foot » affirme le plus grand par la taille.
Et toujours encore le maire dans le viseur: « Il s’en bat les c… des Gautherets. Ici, il faudrait aussi des poubelles, c’est la jungle. Si on avait ce qu’on demande, il y aurait moins de conneries ».
Jean Bernard
Le maire préfère une fresque à 9.500€ et une salle du conseil à 200 000€ de travaux que de s occuper des demmades jeunes et lui il se tire en vacances en camping -car
Par rapport aux articles des autres médias locaux, cet article de l’Informateur de Bourgogne donne l’impression de vouloir attiser les braises …
Sauf que L’informateur va sur le terrain, écoute celles et ceux qui vivent dans la quartier.
Jean Bernard