Le Kikiristan, voilà un pays où il fait bon vivre, où la musique est probablement les seul langage pour bien s’imprégner de sa culture. Cherchons un peu les origines de ce pays.
Il faut remonter en 1923. Dans un sanatorium du centre de la France, on remarqua un curieux patient qui refusait systématiquement de manger les omelettes servies au dîner. Cet individu, nommé Sir Lord Barwed, explorateur méconnu, mentionnait dans ses délires le caractère sacré de l’œuf, et se vantait à qui voulait bien l’ entendre qu’il fut ministre des mouvements de foule dans un pays dont il serait le seul occidental à connaître l’existence. C’est la première fois que l’on entendit parler du Kikiristan.
Aujourd’hui, leurs descendants perpétuent l’âme du Kikiristan. Ils ont même formé une fanfare, Imperial Kikiristan qui ce vendredi a fait étape à Saint-Vallier, plus précisément dans le parc de la résidence des Tilleuls avant de faire raisonner les cuivres aux Gautherets.
S L Barwed situait cette contrée mythique en « Norient », soit disant sur « la route de la soif », et prétendait dévoiler à travers ses mémoires une civilisation inconnue, organisée en autarcie depuis des siècles.
Des recherches ont ensuite été menées par la Royal Nonsense Academy à l’aide des informations contenues dans les cahiers de SL Barwed, et depuis une dizaine d’année l’ ONU reçoit des demandes de reconnaissance officielles.
Le public de Saint-Vallier a donc découvert la fanfare Imperial Kikiristan. Des musiciens certes mais également des saltimbanques. Ils jouent, amusent, courent, grimpent dans les arbres, sur les toits. Ils jouent la comédie, improvisent. Ils font rire.
Une fanfare déjantée dans le cadre d’un été vitaminée à Saint-Vallier. C’est vraiment le pied.
J.B.