On avait tout vu, tout entendu au conseil municipal le 27 février dernier à Saint-Vallier qui devait être le dernier de la mandature. En effet, le 15 ou le 21 mars derniers, les élections municipales devaient donner une nouvelle majorité qui aurait eu tout le loisir de faire voter le budget primitif 2020.
Est arrivé le covid-19 et le second tour des municipales, après une longue attente, a finalement été repoussé au 28 juin prochain. Et toujours pas de budget voté et donc pas d’investissement communal sur lequel, entre autres, table le gouvernement pour relancer une économie mise aphone avec la crise sanitaire.
D’où le conseil municipal convoqué ce mercredi 3 juin 2020 à 19h, salle du conseil en comité restreint, à huis clos, sans public, sans la presse. C’est quand même pratique de s’appuyer sur l’état d’urgence sanitaire. Car il est rare, très rare de ne pas convier la presse à une séance de conseil municipal avec notamment au programme, des sujets financiers d’importances.
Mais dans moins d’un mois, les électeurs Valloiriens sont appelés à retourner aux urnes et voter Alain Philibert ou Denis Beaudot, deux têtes de liste face à face à cet ultime conseil municipal. Allaient-ils s’affronter ce mercredi soir ?
Il n’en fut rien. Tous, majorité et opposition, furent sages comme des images. « Il n’y eut pas un mot de politique, aucune vague » concédait Denis Beaudot à l’issue de 2h30 de réunion. « Même Richard Taiclet est resté posé ».
Le budget primitif 2020 a été voté moins les abstentions de Denis Beaudot et Loïc Mentre. « Mais le plus important, c’était de voter les subventions aux associations » précisait le chef de file de l’opposition.
Par ailleurs, il a été décidé d’accorder une prime d’un maximum de 1000 € à onze agents (de la résidence des Tilleuls, de l’épicerie sociale et du CCAS) qui ont assuré le service public dans le cadre de la crise sanitaire.
Jean Bernard
En dehors de toute idéologie politique. Ce qui me gêne le plus ce sont les participants à une réunion qui sont sans cesse en train de pianoter sur leur téléphone portable (les photos en témoignent ) ou sur leur micro ordinateur. Pour moi une telle attitude relève d’un manque de respect et de politesse vis à vis de la personne qui s’exprime. Ou peut être plus simplement un manque d’éducation.
Je ne suis pas convaincu que ni Monsieur BEAUDOT, ni le rédacteur de ce pauvre « compte-rendu » du conseil municipal soient en mesure de me donner des leçons de « maintien ».
Mais savent-ils, en dehors d’un arrivisme stérile, ce qu’est avoir des convictions au delà du manger boire et dormir ?
La composition hétéroclite la liste conduite par Monsieur BEAUDOT me semble prouver le contraire.
Moi qui pensais en avoir termine de ces échanges, me voilà plongé dans un marigot que j’ai souvent tenté de contourner.
Ce dernier coup de pied de l’âne était-il bien utile dans cette période de prolongation de mandat que personne n’a cherché.
Richard TAICLET