Saint-Berain-sous-Sanvignes, son église, sa mairie, son école, sa boulangerie, la scierie Sirop et la résidence « Les Trois Chênes ». Voici pour la carte postale du village situé à une encâblure de Montceau-les-Mines, un lieu paisible qui ne défraie jamais la chronique ou que très rarement.
Outre la scierie Sirop et sa contribution à la reconstruction de Notre Dame de Paris, c’est surtout la résidence des Trois Chênes qui d’année en année revient sur le devant de la scène. Une résidence pour personnes âgées autonomes qui a été un exemple dans la gestion de la covid grâce à la gestion communale mais qui, aujourd’hui, comme bon nombre d’établissements similaires, connaît un vague à l’âme. En effet, « sur les 32 logements disponibles, 9 sont libres » indique Noël Valette, le maire de la commune.
Fut un temps, celui d’avant covid, il fallait s’armer de patience pour obtenir une place. Ce n’est plus le cas. Et pourtant, « nous pourrions accueillir des résidents mais leurs revenus sont supérieurs au plafond qui est de l’ordre de 1000 € par mois. Certes, je comprends qu’il faille privilégier les petits revenus mais nous avons des logements libres et des demandes, c’est pourquoi nous aimerions obtenir une dérogation » explique le maire.
« A ce jour, nous avons deux demandes auxquelles nous ne pouvons pas répondre favorablement » ajoute Jacky Huet, adjoint au maire, responsable de la résidence des Trois Chênes, « parce que nous avons le statut de résidence sociale ».
Evidemment avec un loyer de 423 € à compter du 1er janvier 2024, charges comprises (eau, électricité, chauffage), le tarif est alléchant pour un T1 d’autant plus que le personnel est aux petits soins pour les résidents. Au restaurant, tout est fait maison avec des produits frais. Le menu avec entrée plat fromage désert et café est à 10 € à compter du 1er janvier. Il était à 9.90€.
L’idée d’une micro-crèche
au sein même des Trois Chênes fait son chemin
« Moi, j’habitais à Sanvignes. Ici à Saint-Berain-sous-Sanvignes, on est plus que bien » précise Georgette trop heureuse de partager le repas de midi avec d’autres résidents. « C’est une structure familiale qui me plaît et nous avons une animatrice au top » poursuit-elle.
Dés qu’un résident quitte les Trois Chênes, l’appartement est entièrement refait. Et Charlie, l’homme à tout faire de la commune, veille au confort des hôtes de la résidence.
Ceci dit, étant donné les logements inoccupés, la municipalité envisage sérieusement d’en récupérer 4 pour faire une micro-crèche qui pourrait accueillir 12 enfants de 0 à 3 ans. « Ce serait moins coûteux que d’en construire une » avance Noël Valette.
La résidence des Trois Chênes date de 1992, l’OPAC est le gestionnaire locatif « mais c’est surtout la commune qui gère. Quand un résident à un problème avec son APL, notamment, c’est nous qu’il appelle » glisse le maire. Et cet esprit de solidarité, la commune de Saint-Berain-sous-Sanvignes ne veut surtout pas le voir disparaître.
Jean Bernard
Reconnaissez quand même qu’en repoussant l’âge de la retraite notre Président a fait tout son possible pour réduire la durée de nos années de dépendance . Certes , compte tenu de notre niveau de vie qui a « un coup dans les mirettes » , la modestie du montant de nos retraites qui s’essouffle très loin derrière le rythme de l’inflation , l’augmentation du prix de tous les services , le prix prohibitif des locations et soins en « résidences » ( ça fait plus riche »! ) ou Maisons de Retraite , ou à domicile , mieux vaudrait abréger les temps de repos intermédiaires entre travail et cimetière ! Le Français moyen ne peut plus s’offrir ce luxe ! Ah ! La belle vie ! Merci Président !
faire une demande pour des migrants, des gens sympas
Une évidence : on marche sur la tête .
Ma maman réside à la résidence des 3 chênes . Bienveillance,personnel et elus investis ,soucis du bien être des résidents, ambiance familiale ,on ne peut que soutenir la municipalité dans son combat contre les aberrations administratives!
Que cherche t on en haut lieu? Que cet établissement devienne inhumain ou pire ferme en raison de bureaucrates trop zélés? Et si vous sortiez de vos bureaux pour venir à la rencontre des élus , des résidents et des familles !si l’humain primaire de temps en temps.
Bravo à la municipalité de se battre pour le bien être des anciens, il serait tellement plus facile de donner ça a une société privé qui ne cherche que le profit.
On a vu le résultat.