« Nous sommes moins performants sans le ballon » reconnaît Stéphane Robbe, un aspect du jeu que les Montcelliens ont travaillé avant de recevoir Autun.
Au RCMB, quand on évoque le match de ce dimanche contre Autun à Jean Bouveri (15h), le coach Stéphane Robbe indique : « l’objectif est de gagner pour les deux équipes ». C’est l’esprit de groupe qui domine au détriment du résultat particulier. La victoire est celle du club.
En Régionale 1, les Montcelliens dominent de la tête et des épaules le championnat. Treize matches, treize victoires et une avance appréciable au classement sur le deuxième, Chablis, sachant qu’ils ont deux rencontres en retard à disputer, à Chambertin et précisément à Chablis.
Pas question de mollir en chemin pour autant. Cette série de succès ne doit pas masquer certaines lacunes du XV de Montceau. Stéphane Robbe est en parfaitement conscient comme l’est également son alter ego, Cédric Dhuit.
Performants, les Rouge et Blanc le sont offensivement parlant. Même dans les moments délicats, à Champagnole dimanche dernier, ils ont la capacité de sortir l’action qui fait la différence. En revanche, c’est moins tranchant sur le plan défensif. « Nous sommes moins performants quand nous n’avons pas le ballon. Les joueurs doivent encore se discipliner, faire moins de fautes. Quinze jours que nous travaillons le sujet » raconte Stéphane Robbe.
Bien entendu, les Autunois ne viendront pas la fleur au fusil avec juste l’ambition d’un bel après-midi bucolique sur les bords du lac du Plessis. Ils ne seraient pas contre d’infliger aux Montcelliens, leur première défaite de la saison, qui plus est, devant leurs supporters à Jean Bouveri.
Heureusement, l’excès de confiance n’entre pas dans les plans du RCMB. Chacun connaît l’objectif à atteindre et la route à emprunter pour finir à la première place. Les Morvandiaux vont donc croiser le chemin du RCMB avec le risque, comme les autres, de repartir éreintés et une défaite dans la valise.
Montceau est entrain d’écrire une belle page de son histoire. Une rature n’aurait rien de catastrophique mais ferait tâche sur le bulletin et l’appréciation dans la marge. Les meilleurs élèves sont toujours des exemples à suivre.
J.B.
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