Le Montcellien Hugo Genieux pourrait être absent des terrains jusqu’en janvier.
Même les meilleurs connaissent un jour sans, un moment où dès le matin en posant un pied à terre, vous n’êtes pas dans votre assiette. Le problème, dans un sport collectif, c’est quand ce mal-être touche tout le groupe. « Dimanche à Viriat, nous n’étions pas dans un bon jour » raconte le coach Benjamin Fourier qui a assisté, impuissant, à la défaite du RCMB 48 – 24.
« La défaite est méritée, l’équipe a été méconnaissable, nous avons tout essayé mais rien n’a fonctionné » ajoute-t-il.
Pourtant les Montcelliens ont bien débuté la rencontre mais en seconde période, la baisse d’activité a été nette. « Nous étions moins agressifs et nous nous sommes mis en difficulté », reconnaît-il.
Ce déplacement dans l’Ain, le RCMB l’avait coché sont sur agenda pour faire un résultat. Or, « nous repartons bredouilles, avec une défaite et mal à la tête » déclare Benjamin Fourier.
A cela, il faut ajouter que de gros nuages noirs planent sur le club avec les blessures musculaires de Pierre-Luc Chandat, Yannick Chaumont et surtout de Hugo Genieux. « Il s’est blessé à l’épaule et pourrait ne pas revenir avant janvier » précise le coach. Quand on connaît l’importance de son rayonnement sur le jeu montcellien, ce n’est assurément pas une bonne nouvelle.
La semaine qui vient doit permettre aux Montcelliens de se remettre la tête à l’endroit pour préparer le déplacement à l’US Arbois. « Là-bas, la victoire est impérative » annonce sèchement Benjamin Fourier.
J.B.
Lire plus bas le résumé du match à Viriat par le RCMB
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Appendre de ses erreurs
Le score fleuve et les six essais encaissés dimanche à Viriat ne doivent pas laisser croire à un effondrement total de l’équipe fanion du RCMB. Cela ne fait que confirmer ce que l’on a pu observer depuis le début de saison : les rouges et blancs cherchent encore la formule pour réaliser un match plein aussi bien en conquête qu’en défense et en attaque. Rappelons-nous qu’à Bellegarde le bonus défensif aurait été possible sans un rendement indigent en touche, qu’à Montchanin la première mi-temps fut plutôt inquiétante, et que face à Couches la deuxième période ne permit pas d’acquérir un bonus offensif pourtant mérité.
Bref, le RCMB ne sait pas gérer ses temps faibles, et il y en eut plusieurs à Viriat. Alors qu’on aurait pu espérer atteindre la mi-temps sur le score de 13-10 (un essai et une pénalité d’Hugo Génieux contre un essai et deux pénalités pour les locaux) le RC Viriat pointait de nouveau dans l’en-but à la 39e minute (20-10).
Dans les tribunes, on restait confiant côté montcellien, mais le début de seconde période fut totalement à l’avantage des locaux avec deux nouveaux essais et une pénalité. A 37-10, le seul objectif envisageable était le bonus défensif, d’autant plus que Génieux devait quitter le terrain, blessé à l’épaule.
Les rouges ne baissaient pas les bras, revenant à 37-17 sur une belle inspiration de Loris Lacroix, mais le coup de massue tombait à la 69e, alors même que Montceau avait l’initiative. Un ballon cafouillé derrière un regroupement permettait un contre que Viriat exploitait au mieux : essai entre les perches, 44-20 à la 69e, trop tard pour revenir.
La fin de match offrit encore un essai de chaque côté aux spectateurs comblés : 51-24 pour le score final (le score officiel ramené à 48-24 par erreur informatique sans doute…). Pour se rassurer, on se dira que peu d’équipes viendront gagner sur ce terrain face à cette très belle équipe, constante dans ses intentions de jeu. Mais les montcelliens doivent apprendre de leurs erreurs. Si les lacunes perçues depuis le début de saison n’avaient pas eu trop de conséquences jusqu’alors, elles se paient cash face à un adversaire comme Viriat, qui jouera sans aucun doute le haut de tableau. Il faut se remettre au travail, sans tout bouleverser, mais avec humilité.
L’équipe réserve a été battue 31-13, malgré 60 bonnes premières minutes (10-7 à la mi-temps). L’équipe est jeune et doit s’adapter à de trop nombreux changements d’un dimanche à l’autre. Il va falloir s’accrocher maintenant pour viser la qualification, mais rien n’est encore joué.
