Membre du Parti de la gauche européenne – Section du Bassin minier –
Retrait de la réforme des retraites !
Le mouvement social et populaire exceptionnel qui soulève le pays contre la réforme des retraites percute la crise politique aiguë et le pouvoir macronien. Il est conduit par un front syndical uni, ce qui est déterminant pour qu’une très large majorité des Français·es le soutienne dans la durée et s’y investisse. C’est un point d’appui inestimable car il est l’occasion de convergences entre couches sociales variées, générations diverses, secteurs urbains, péri-urbains et ruraux sur une question qui concerne inséparablement le travail et le hors-travail.
L’ensemble des forces politiques de gauche s’est solidarisé avec cette lutte. Avec ce mouvement, le monde du travail est à nouveau en situation de polariser la bataille sociale et politique. C’est un enjeu de classe qui peut permettre une avancée de la conscience d’intérêts communs.
Les propositions communistes de réforme de progrès du système de retraite sont nécessaires à cette avancée. Elles peuvent non seulement aider à la consolidation du mouvement et à sa réussite, mais aussi à la prise de conscience des axes incontournables d’une politique de gauche réussie : s’attaquer au coût du capital, développer l’emploi, les salaires et toutes les capacités des travailleuses et travailleurs, changer la gestion des entreprises et leur mode de production, développer la démocratie,
émanciper le travail.
Ce mouvement peut marquer un tournant dans la période ; il déstabilise le pouvoir macronien et ses projets de contre-réformes, il inquiète le patronat. Il est une base possible pour construire une alternative de progrès politique et sociale.
Ce mouvement vient à la suite de mobilisations sociales, d’ampleur inégale, qui se sont multipliées à l’initiative des salarié·es et de leurs organisations syndicales. Des luttes d’entreprises ou de secteurs ont vu le jour et ont souvent arraché des succès, en
particulier sur les salaires. Il faut se saisir de l’intérêt de la jeunesse qui aspire à la justice climatique, mais aussi de sa volonté de voir changer ses conditions d’existence et d’études.
Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites ! La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social. Les communistes, leurs élu-es, appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire des manifestations un succès éclatant.
Toutes et tous ensemble aux côtés des organisations syndicales
le mardi 6 juin à 14h30 mairie de Montceau-les-Mines
Autant je suis d’accord avec la teneur générale de l’article, autant je m’étonne de ne voir figurer que le PCF. Les forces de gauche sont également représentées par LFI et la NUPES. Depuis le début, LFI accompagne l’intersyndicale. J’insiste sur le fait que le gouvernement se sert de la France Insoumise et de la NUPES comme d’un épouvantail mais, en tant que journal d’informations, vous n’obéissez pas, me semble-t-il, aux injonctions gouvernementales et devez reconnaître que les mesures du programme partagé de la NUPES sont semblables aux revendications syndicales.
le 6 ,il n’y aura rien de concret sauf une balade de plus , la solution , c’est une démission collective de la NUPES d’autres suivront de ce fait il y aura une dissolution de l’assemblée ,rien a craindre ,60% des Francais sont contre la réforme alors il faut dire stop aux passages sur les plateaux de télé tout du blabla et une fois pour toute etre responsable faire voire que les députés sont utiles
les députés ne seront utiles que quand on les laissera travailler. Or, le gouvernement utilise tous les articles scélérats de la 5e (49,3 47,1…) pour passer en force sans vote, sans délibération : c’est de l’antidémocratie. Les députés NUPES ont plus que jamais leur place mais ils sont systématiquement diaboliser par les macronistes et leurs chiens de garde : les médias mainstream. Et pour cause, ce sont les seuls à vouloir rompre avec le capitalisme.