Retraites – La CGT et FO à Autun attendent un éclairage du député

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Les unions locales CGT et FO d’Autun ont envoyé un courrier au député de 3e circonscription, Rémy Rebeyrotte et attendent de lui un débat public. « Nous sommes ouverts à toutes vos suggestions pour organiser un tel débat » disent les syndicats dans le courrier (lire ci-dessous).

 

 

2 commentaires :

  1. Vous pouvez compter sur votre député pour débattre de la réforme des retraites !!!

  2. La voix et la voie de son Maître.
    A lire certaines expressions, comme celles de Monsieur le Député Rebeyrotte ou bien Territoire de Progrès (et de régressions sociales), il semblerait que nous ne savons pas ce qui est bon pour nous et nos enfants et petits-enfants, nous ne comprenons pas pourquoi accepter la destruction des acquis sociaux, sans doute ne sommes-nous pas assez intelligents pour cela ? Eux ils savent, pas besoin de tenir compte de l’avis du peuple, bien oui la masse est inculte !
    Le parti de Monsieur Macron ressemble de plus en plus au néo-socialisme d’avant-guerre, certains qui connaissent l’histoire savent où cela a conduit un certain nombre de ceux qui portaient ce dogme et croyez-moi, ça n’a pas été glorieux !
    Que dire de ce Député qui, un jour est Maire socialiste et qui adoube les combats et les avancées sociales portées par un parti humaniste aux valeurs de Léon Blum et que l’on retrouve plus tard, portant l’étiquette de la REM, n’ayant de cesse de glorifier la destruction de ces mêmes avancées sociales ! Mon but ici, n’est pas d’invectiver, ni de dénigrer, mais juste de faire un constat, celui qu’une célèbre chanson de Dutronc, n’est pas qu’une simple vue de l’esprit, mais belle et bien une triste réalité de la nature humaine « je retourne ma veste et toujours du bon côté ».
    Ah ambition quand tu nous tiens. Ceci dit, ils ont été nombreux nos Socialistes à avoir retourner leur veste, petits ou grands, Borne, Dussopt, Patriat, Collomb et tellement d’autres ! Si François Hollande a une grande responsabilité pour avoir engendré Macron, il n’en reste pas moins que pour certains, l’idéal, l’humanisme et les valeurs morales comme l’honneur et la fidélité, n’ont pas fait le poids devant les ambitions personnelles. La trahison, dans l’histoire du monde a fait plus de victimes que les guerres de nos ancêtres, les Celtes ! Je n’irai pas plus loin dans ma démonstration car je ne veux pas devenir désagréable, mais les gens dont je parle se reconnaîtront et qui sait, s’ils leur restent une once d’honneur, réfléchiront à ce qu’ils sont devenus !
    Aujourd’hui je suis retraité et pourtant 63 ans après ma naissance que de désillusions, à voir notre pays perdre toutes ses valeurs, son humanisme et sa grandeur qui rayonnaient dans le monde ! Ma France que font -ils de toi ? Mon cœur est à gauche oui, pourtant je sais que le dernier des Présidents à aimer la France et les Français ainsi que nos agriculteurs, il se nommait Jacques Chirac, « on pourrait pourtant lui faire beaucoup de reproches justifiés », mais ici, ce ne serait pas le sujet. Depuis Sarkozy, en passant par Hollande jusqu’à aujourd’hui Macron, ceux qui comme moi observent, ont pu constater que ces derniers n’avaient guère d’amour pour le peuple, surtout pour les plus modestes ! Ceux qui ne se lèvent pas le matin, pour le premier, les sans dents, pour le deuxième et enfin pour le troisième « ceux qui ne sont rien ou bien encore des Gaulois réfractaires ! Ainsi va la France, mais jusqu’où ? Comment devenir un grand Président tout en détestant le peuple (drôle d’équation !)
    Quand j’ai commencé à travailler, j’avais 17ans, c’était une époque où le travail bien fait passait avant la compétitivité à outrance et la concurrence de tous contre tous, que l’on nous impose aujourd’hui. Nous prenions le temps de bien faire et de cultiver l’amour du métier. Aujourd’hui combien de salariés (es) sont usés, moralement, physiquement, démotivés et connaissent des situations de santé dégradées et cela de plus en plus jeunes ! Il y a une perte de sens irréversible C’est vrai Monsieur Macron, enfin Jupiter, enfin non Vulcain, disait je le cite, « je ne veux pas que l’on dise que le travail est pénible, le travail n’est pas pénible ! ». C’est bien de dire cela, mais quand soi- même on n’a jamais connu la réalité du labeur, les douleurs de ces dos usés par les charges lourdes, des muscles dégradés par le travail répétitif, ces organismes abimés par le froid, par les postes, par la chaleur, par ces cadences productives de plus en plus exigeantes et j’en passe ! Mais oui, je sais Monsieur Rebeyrotte, s’il prend le temps de me lire, me qualifiera de démago, de populiste, de Mélenchoniste, (je n’invente rien, il m’a déjà fait le coup !). C’est bien l’arme des faibles, celle du manque d’arguments et celle d’une certaine noirceur d’âme. Je ne suis rien de tout cela, car je suis un homme libre, l’invective ne me fera pas taire !
    Voyons, pas assez d’argent pour financer nos retraites, bon déjà la proposition d’une mesure populiste et démagogique dirait le Député, on aligne les retraites des élus de tous ordres sur les retraites du privé, même celle du Président et aucune retraite ou indemnité avant l’âge de 60 ans, bien oui on montre l’exemple. Plus de voyage en avion non impératif, même pour la coupe du monde, plus de financement pour une Première dame au statut qui n’existe pas dans notre République. Et oui il y en aurait des économies démagogiques, pour que notre pays redevienne un grand pays humaniste !
    Toujours plus pour certains et moins pour le plus grand nombre, quelle doctrine !
    Bon vous l’avez compris, je plaisantais, c’est juste pour me moquer gentiment de notre Député de La REM (ex- Socialiste). Je ne vais pourtant pas lui donner des motifs de me traiter à nouveau de populiste ! Mais, finalement mes propos sont-ils populistes ou juste de bon sens ? Vous qui me lirez je vous en laisse seuls juges.
    Pendant plus de 16 ans passés à défendre et accompagner sur notre ville du Creusot et alentours, ceux qui vivaient les dures réalités du chômage et celles de la précarité et du travail, je m’affirme résolument contre la réforme des retraites voulue par Macron, cet homme inféodé à la finance !
    A tous celles et tous ceux qui portent « la voix de son Maître » et soutiennent cette attaque mortifère et d’une totale injustice contre ceux qui déjà souffrent, je leurs dit « allez un mois prendre la blouse de cette aide à domicile au corps usé, au mental dégradé par la confrontation constante à la dégénérescence et à la mort ! Elles ont des salaires à mi ou deux tiers de temps, une misère, pour des horaires atypiques ! Celles que certains nommaient les premières de codées, tout en les méprisant aujourd’hui. Oui comme les infirmières ou tous autres soignants, elles ont les mêmes valeurs, celles d’un service public, statut qui pourtant est un statut que l’on ne leurs accorde pas ! Nous les avons accompagnées, parfois défendues devant les Prud’hommes, dans le montage de dossiers pour leurs demandes de reconnaissance de travailleurs handicapés ou pour des reconnaissances de maladies professionnelles jamais ou rarement obtenues de la part de la Sécurité Sociale.
    Parfois elles nous disaient avoir le sentiment de prendre soin et de s’occuper de personnes étant moins diminuées, moins malades qu’elles-mêmes ! Nous avons vu l’injustice, survivant avec un salaire de misère, passé la cinquantaine, parfois ayant encore des enfants à la maison. Avec une santé dégradée, ces femmes se retrouvent déclarées inaptes à leur poste, les employeurs ne pouvant les reclasser c’est la porte, puis très vite le RSA. On leurs dit vous êtes trop handicapées pour pouvoir être employable et d’un autre côté, la Sécurité Sociale leurs dit vous n’êtes pas assez handicapées pour avoir droit à une pension pour maladie professionnelle et oui, on leur accorde souvent moins de 10% de reconnaissance et donc aucun droit à la retraite anticipée. Ou à 10 % c’est un passage devant une pseudo commission pluridisciplinaire de trois médecins (cherchez l’erreur), sans consultation, ils ne vous voient jamais et juste d’après trois feuilles d’un dossier, ils diront le plus souvent « non pas de retraite pour pénibilité » ce serait injustifié, (je sais de quoi je parle). C’est donc la précarité jusqu’à une retraite tardive avec une pension dérisoire ! Ces femmes merveilleuses, dévouées, courageuses, la réforme des retraites de Macron va encore rajouter de l’injustice à l’injustice qu’elles connaissent. Ce n’est plus tolérable ces mensonges sur la reconnaissance des pénibilités ! Alors non, elles ne méritent pas cela en plus ! Mesdames et Messieurs les partisans de la réforme, posez vos stylos, quittez vos bureaux, vos petites réceptions, quittez vos micros, vos oratoires et leurs caméras, venez prendre leurs places, un mois ou même une semaine, alors redeviendrez-vous peut être plus humains et enfin, vous saurez de quoi vous parlez !
    J’évoque ici le métier d’Auxiliaire de vie, car j’en connais aujourd’hui toute la triste réalité, mais c’est là qu’un exemple, une situation parmi tellement d’autres, que notre société fait aux femmes modestes. Ah zut, c’est vrai je suis populiste !
    Tous les salariés, les agriculteurs, les petits patrons et artisans, savent que le travail n’est pas qu’une valeur, mais que de plus en plus il est destructeur pour les cerveaux et les organismes, il faut être compétitif, productif à outrance, les actionnaires engrangent et la fraude fiscale prospère (optimisation fiscale, disent notre Président et Ministres des finances, sans aucune honte). Ils nous disent le travail émancipe, (le travail rend donc libre suivant la définition, l’émancipation des esclaves par exemple), je n’évoquerai pas les lugubres portails de l’histoire humaine et leurs inscriptions ! Sinistres endroits et sinistre vision du travail ! Le travail n’émancipe pas puisque qu’il est toujours fait d’un lien de subordination, par contre il doit être un épanouissement, j’ai connu ce bonheur-là, c’est même une chance, mais de nos jours cela devient de plus en plus rare. Comble de malhonnêteté, on nous dit, pas question d’augmenter les cotisations retraite patronales, le travail est déjà trop cher et cela malgré nombre de cadeaux aux grosses entreprises et à leurs actionnaires, ainsi que des baisses de cotisations sociales. Bon, ayons une pensée aussi tortueuse et absurde que ces derniers, si le travail coute trop cher, interdisons-le, non ? Vous l’avez compris je me moque.
    Pourquoi ne pas taxer les dividendes de ceux qui s’enrichissent par les crises sanitaires, économiques, ou les guerres, pourquoi ?
    Depuis Sarkozy et même Hollande jusqu’à Macron, ils ont sans arrêt vu leurs contributions au bon fonctionnement de notre nation diminuer. Pourquoi cette volonté de favoriser le Capital ? Quand on regarde les déclarations fiscales de Monsieur Macron, on constate la modestie de son patrimoine ! Pourtant Banquier d’affaire chez ROTHSCHILD, il a permis des transactions juteuses parfois comme pour Pfeiffer, dépassant le milliard d’Euros, à minima il a dû être récompensé à hauteur de 10% de ces transactions. Sachant que la Banque d’affaires récompense ses jeunes talents, on peut même imaginer un pourcentage plus grand ! Où est ce patrimoine ? En qualité de citoyen, c’est je pense un droit, voir un devoir de poser la question ! Dans moins de cinq ans, ce monsieur aura sa retraite de Président, après 10 ans d’activité, et pas pour quelques 1250 poussières d’Euros et c’est nous tous, la population, qui financerons sa retraite après avoir payé ses frais de vie et ses frasques ! Où est la cohérence des choses.
    Ayant cessé mes activités, j’ai rejoint l’association anticorruption ANTICOR, c’est un prolongement de nos actions sur un autre plan. Jusqu’alors j’avais vu le chômage la précarité, l’injustice. Je continue mon engagement c’est logique. Depuis au Creusot, nous avons travaillé sur plusieurs dossiers qui pour certains seront appelés en correctionnelle en mars prochain. Alors que beaucoup n’auront pas assez de trimestres pour obtenir une retraite digne, pour cause de maladie, de chômage, d’accident, aggravé par la réforme Macron, j’ai découvert que des élus ayant pris la direction d’associations et selon la Chambre régionale des comptes, bien subventionnées avec l’argent du contribuable, favorisaient l’emploi de leurs de leurs proches, dans ces associations (ils occupent souvent des emplois non destructeurs pour leurs santé), pour eux, pas de problème de précarité d’emploi ! J’ai découvert bien d’autres choses qui je l’avoue me révolte, mais ce n’est pas le propos ici, il s’agit d’injustice sociale !
    Certains de ces mêmes élus soutiennent la réforme ayant rejoint la REM après avoir quitté le parti Socialiste, comment ne pas trouver ces gens indécents ? Dois-je me taire, ou bien agir comme je le fait en accord avec celui que je suis, ou bien faire comme beaucoup et m’en accommoder, ne rien dire ? J’ai fait le choix de l’honneur même si j’ai dû affronter pas mal de choses, je n’ai pas de regret.
    Pour conclure ce sont les salariés, les travailleurs qui contribuent de façon exponentielle à la richesse d’un petit nombre, c’est donc légitime de demander à ceux-là, de participer au bien être de ceux qui produisent leurs dividendes. Aujourd’hui la production de richesse est de 5 fois supérieure à celle de l’époque où a été mis en place notre système de retraite, cette richesse doit donc financer de façon juste, nos retraites bien méritées et à 60 ans et pas à 64 ou plus ! Il en va de l’honneur de notre nation. Nos élus aussi, sont rémunérés par les citoyens que nous sommes, donc par notre travail, ils doivent participer de façon plus importante, cela a valeur d’exemple ! Nous pourrions aussi faire contribuer les robots et les automates qui certes remplacent l’humain dans parfois des tâches éprouvantes, mais qui pourraient aussi financer une fin de vie et à une retraite vivable pour le plus grand nombre !
    Bien sûr vous qui me lirez, vous ne serez pas tous en accord avec mes analyses et les positions qui sont les miennes, mais je pense que sur au moins une chose, parmi celles que je porte nous pouvons tous nous retrouver. L’exigence forte pour nos élus d’avoir un comportement conforme à la défense du bien commun et non pas d’intérêts personnels ou partisans, représenter tous les citoyens et non pas la pensée unique d’un parti naviguant au 49/3 aux parlementaires minoritaires, imposant au plus grand nombre un destin voulu par un seul homme. Revenons enfin en démocratie. Les élus ne doivent plus être en capacité de favoriser leurs proches, de faire du copinage ou du pantouflage, devant le travail mais aussi dans l’obtention de trimestres pour la retraite, tout le monde doit être à égalité, même les fils de !
    Non à la réforme injuste des retraites, non à Macron, non à l’injustice sociale et à certains totalitarismes, (je ne dis pas dictature !).
    Pascal Guillemoz,
    Ancien Président du MNCP71.
    Une retraite heureuse amène au fond des cœurs l’oubli des malheurs. – Voltaire

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