Retraite à 64 ans – Les Insoumis reviennent sur ce 28 novembre

 

 

Communiqué de La France Insoumise du bassin montcellien – Manœuvres, obstruction et agressions – Retour sur la violence macroniste pour empêcher l’abrogation de la retraite à 64 ans.

• 30 novembre 2024

Ce jeudi 28 novembre, avait lieu la journée de niche parlementaire du groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale. Seule journée dans l’année où les groupes parlementaires d’opposition décident de l’ordre du jour et peuvent y inscrire leurs propositions de loi, les niches parlementaires constituent une composante fondamentale de la liberté d’opposition et du contre-pouvoir parlementaire au pouvoir exécutif.
À l’occasion de sa niche parlementaire à l’Assemblée nationale, le groupe de la France insoumise a décidé d’inscrire en première position sa proposition d’abrogation de la retraite à 64 ans imposée sans vote par Emmanuel Macron et son camp en 2023.

Mais pas plus aujourd’hui qu’hier les macronistes et leurs soutiens n’avaient décidé de respecter la démocratie et les 71% de Français favorables à l’abrogation de la retraite à 64 ans. Alors ils ont usé de tous leurs pouvoirs pour saboter la niche parlementaire de LFI afin d’empêcher le vote d’un texte sur lequel ils se savaient battus d’avance. Tout au long de la journée, l’Insoumission a couvert cette journée de la honte pour la Macronie et ses soutiens. Entre manœuvres autoritaires, insultes et tentatives d’agression physique, nous vous proposons aujourd’hui de revenir sur l’odieuse obstruction macroniste pour empêcher l’abrogation de la retraite à 64 ans, l’obstruction d’un camp qui n’a jamais produit que le chaos, et qui sait que bientôt viendra l’heure de sa chute. Notre article.

Déluge d’amendements ridicules, obstruction gouvernementale, suspensions de séances abusives : pour les macronistes, toutes les procédures sont bonnes pour éviter la défaite

Comme on s’y attendait depuis des jours, les macronistes et leurs soutiens ont usé de toutes les manœuvres en leur possession, rhétoriques ou de procédure, pour éviter de se faire battre sur l’abrogation de la retraite à 64 ans. Pour rappel en effet, la niche parlementaire de la France insoumise ne s’étendait que de 9 heures à minuit.
En conséquence, si les débats sur le texte n’étaient pas terminés avant minuit pile, alors l’Assemblée nationale n’aurait pas eu l’occasion de voter sur le texte, comme elle n’a pas eu l’occasion de le faire en 2023, la réforme des retraites ayant été adoptée par 49.3. Or, comme les macronistes savaient d’avance que leur réforme cruelle et illégitime serait abrogée en cas de vote, ils ont choisi de jouer la montre. L’objectif ? Faire durer les débats autant que possible afin que minuit passé, le vote de la proposition de loi insoumise n’ait pu avoir eu lieu.
Comme nous vous l’avons expliqué plus en détail au cours de la journée de niche parlementaire de la France insoumise, les macronistes et leurs alliés des Républicains ont déployé tout un inventaire profondément cynique et insultant
de la démocratie parlementaire pour parvenir à leurs fins.
Pour aller plus loin :  Manœuvres, propos hallucinants – Inventaire des techniques macronistes pour empêcher l’abrogation de la retraite à 64 ans – L’insoumission

Ainsi, près de 1 000 amendements ont été déposés, tous plus ridicules les uns que les autres, destinés à faire durer les débats.
Parmi les députés responsables de cette grossière tentative d’obstruction de la seule journée dont disposent les groupes d’opposition pour défendre leurs propositions de loi chaque année, on retrouve l’ex-ministre de l’Agriculture Marc Fesneau qui a déposé 73 amendements, l’ancienne porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot qui en a déposé 12, ou le député MoDem
Nicolas Turquois (dont nous vous reparlons plus tard dans cet article), dépositaire de pas moins de 85 amendements inutiles.
On compte ainsi plusieurs dizaines d’amendements rédactionnels visant à reformuler le nom de la proposition de loi insoumise de manière ridicule, mais qui ont surtout permis aux macronistes de monopoliser le temps de parole pendant plusieurs minutes pour faire tourner l’horloge.
Pour aller plus loin :  Abrogation de la retraite à 64 ans : florilège des amendements macronistes pour empêcher le débat à l’Assemblée nationale – L’insoumission

Par ailleurs, fait inédit pour être souligné, le gouvernement minoritaire de Michel Barnier s’est lui aussi joint à l’obstruction, une première dans l’histoire de la Vème République. Les ministres disposaient en effet d’un temps de parole illimité dans le cadre de la discussion de la proposition de loi d’abrogation de la retraite à 64 ans. Alors ils ont parlé pendant des heures, se répétant les uns les autres pour ne rien dire, avec pour seul objectif d’empêcher un vote sur lequel ils se savaient minoritaires.
Le ministre du budget Laurent-Saint Martin s’est par exemple fendu d’un discours fleuve de plus d’une heure. Dès les premières minutes du débat, le ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a parlé de la proposition de loi de la France insoumise visant à transférer du Code pénal au droit de la presse le délit d’apologie du terrorisme, en lien notamment avec les recommandations de
l’ONU. L’objectif ? Pousser des députés à protester contre de telles manœuvres, espérer des incidents et des suspensions de séance.
Aussi, les macronistes ont multiplié les suspensions de séances et rappels au règlement infondés, ont demandé quasi-systématiquement des scrutins publics (plus long que les scrutins ordinaires à main levée) et redoublé de séquences
provocatrices pour espérer des incidents. Résultat ? Au total, à peine plus de 10% des amendements ont pu être discutés.

Tentative d’agression par un député macroniste : quand la violence physique s’ajoute à la violence sociale et démocratique
Cette journée du 28 novembre marquera peut-être le point de rupture définitive d’un camp macroniste n’ayant jamais produit que le chaos, et qui sait que la chute de son gouvernement approche. La triple violence ayant caractérisé obstruction en témoigne.
Une violence démocratique d’abord, celle des députés macronistes et de leurs alliés des Républicains, alimentée par les Présidentes et Présidents de séance et par le gouvernement lui-même, qui ont encore refusé le vote sur un texte initialement passé par 49.3. L’obstruction dans laquelle le camp macroniste et la droite traditionnelle se sont entêtés a constitué la négation même du droit constitutionnel d’initiative parlementaire garanti à l’opposition.
L’année dernière déjà, alors qu’ils étaient encore majoritaires au bureau de l’Assemblée nationale, ils étaient parvenus à empêcher la discussion de l’abrogation de la retraite à 64 ans sur la base d’un critère fallacieux de recevabilité financière. De manière plus large, ce coup de force démocratique aux accents autoritaires est une insulte aux 71% de Français et aux 93% d’actifs favorables à l’abrogation de la retraite à 64 ans, aux millions de personnes ayant défilé dans les rues en 2023 pour protester contre cette réforme cruelle, et au plus de 2 500 responsables politiques, syndicaux et associatifs ayant dénoncé
l’obstruction macroniste.

2 commentaires :

  1. Comment comment voilà les soumis aux islamistes qui s’offusquent du débat parlementaire.
    Ils ont introduit la bordellisation dans l’hémicycle ( menaces intimidations députés poursuivis pour malversations financières aggravés triple fiché S députés poursuivis pour apologies du terrorisme ainsi que pour antisémitisme) députés violants ( toi ferme ta gueule on va régler cela dehors menaces à l’endroit de la deuxième Présidente de l’assemblée nationale) et vous osez dire et écrire que les autres parlementaires sont violants ?
    Nous retrouvons bien dans vos écrits le fonctionnement idéologique des bolcheviks ( intimidations menaces et diffamations des opposants) une chance pour eux que vous et votre gourou ne soyez pas au pouvoir sinon vous mettriez au goût de jour les goulags afin de les faires taires.
    En claire vous êtes les ennemis de l’intérieur car aucune critique n’est assez forte à l’encontre d’Israël mais pas un écrit pour la libération de notre compatriote embastillé dans les geôles de vos amis algériens sur lequel Mme panot ose dire  » oui il est emprisonné en Algérie mais la France a aussi des prisonniers politiques » ( A vomir) pas un mot sur la prise de la deuxième ville de Syrie par vos amis les terroristes islamistes où les massacres ne font que commencer !
    Continuez votre collaboration en tant que supplétifs des islamistes et laissez la gestion de la France à des personnes sérieuses.

    • Juste pour préciser également que derrière l’offensive menée par les terroristes islamistes en Syrie il y a la Turquie amis des soumis qui souhaite éradiquer un berceau Kurde.
      Alors nous attendons leurs réactions pour défendre un peuple opprimé qui risquent de subir le même sort que nos Amis Arméniens.

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