Même si à l’heure actuelle, ministère de l’Education Nationale et l’ensemble des services y compris les communes, planchent sur la rentrée scolaire bis, le 11 mai prochain après huit semaines de confinement, il n’en demeure pas moins que la rentrée scolaire en septembre 2020 se prépare déjà.
Au cours d’une conférence de presse, Fabien Ben, directeur académique des services de l’éducation nationale de Saône-et-Loire, a livré les premiers chiffres concernant le 1er et 2e degrés.
Dans le 1er degré, pour beaucoup de maires, il est important de connaître, en cette période de perte démographique, le nombre de classes que va compter sa commune. « À la rentrée 2020, l’académie devrait perdre 2 063 élèves. La situation démographique du département de Saônet-et-Loire ne déroge pas à la tendance avec une perte récurrente d’effectifs chaque année. En septembre, il est ainsi prévu 43 619 élèves (élèves orientés en ULIS1 compris), soit 585 élèves de moins que l’effectif du constat de rentrée 2019 » a indiqué Fabien Ben.
En cinq ans, le département a perdu 2500 élèves en premier degré alors qu’il dispose de 10 postes d’enseignants supplémentaires. Avantage, cette baisse des effectifs dans les classes qui concerne par ailleurs tout le territoire départemental, prévoit un plafond d’effectifs de 24 élèves maximum dans les classes de la GS (grande section), du CP et du CE1.
La bonne nouvelle arrive de Saint-Vallier où non seulement aux Gautherets, l’école Danièle Casanova conserve sa classe en maternelle qui devait disparaître et en gagne une supplémentaire à Irène et Frédéric Joliot en élémentaire.
A Montceau-les-Mines, en revanche, la maternelle Rosa Bonheur perd une classe en maternelle.
Par ailleurs, soulignait de DASEN, « Comme vous le savez, les conditions de la prochaine rentrée ont été bouleversées par une crise sanitaire inédite, nécessitant ainsi, dans une logique de bienveillance et d’unité nationale, une révision des projets de retraits d’emploi. Ainsi, aucune mesure de retrait d’emploi susceptible d’entraîner la fermeture d’une classe dans une commune de moins de 5 000 habitants ne sera prise sans l’accord du maire concerné ».
A Germagny notamment, il sera supprimé une classe en élémentaire en raison du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) avec Genouilly.
Nous reviendrons sur l’approche de la prochaine rentrée scolaire.
Jean Bernard