Le Montcellien Yann Collet sait ce que aider veut dire. Lui-même doit beaucoup à des Marc Chabert ou Pieric Bernier quand il s’est lancé dans l’aventure de racheter des maisons squattées (lire par ailleurs).
Il n’a oublier pas non plus d’où il venait, ses racines montcelliennes, alors à sa manière, il apporte son soutien au FCMB ou encore aux frères Lacombe, les boxeurs même si le sport et lui, font deux.
En revanche, « je suis un passionné d’art contemporain, le pop art africain et j’adore traîner sur les brocantes » raconte-t-il. Il collectionne, un peu mais quand il peut, « j’aide les jeunes artistes ».
Un jour, Yann Collet est à Montmartre, il déjeune et fait la connaissance d’un type. Ils discutent et notre interlocuteur découvre qu’il est artiste. Il s’appelle Tony Roko. Il est peintre et il explique qu’il a commencé sa carrière à l’âge de 18 ans chez Ford Motor Compagny pour aider sa famille qui avait migré d’un camp de réfugiés à Rome vers le Midwest des Etats-Unis à la recherche du rêve américain.
C’est dans cette usine qu’il a commencé à peindre des fresques pour embellir les murs. Peindre allait devenir son destin. Lady Gaga, notamment lui a passé des commandes. « Je lui ai vendu un appartement à Montmartre » révèle le Montcellien. Au peintre, pas à Lady Gaga. Les œuvres de Roko sont même apparues sur une campagne de Visa et Mastercard.
Le destin a voulu que Yann Collet se rende au Cap Vert. Là-bas, il rencontre un jeune dessinateur, Lopes Fernandes. « J’ai parlé de lui à Tony Roko qui l’a pris en stage. Le matin il apprend le français et l’après-midi il peint avec Tony ». Le Capverdien s’est installé au Portugal qu’il rejoindra le 9 octobre prochain.
J.B.