Communiqué de la liste Le Temps des Cerises.
GENERAL ELECTRIC BELFORT :
POURQUOI INVITER M. MACRON SUR LE LIEU
DE SON CRIME ?
Pourquoi Mme DUFAY invite-t-elle aujourd’hui Emmanuel MACRON à Belfort ? Quel message le tandem adressera-t-il aux salariés en lutte après 7 années d’absence de la puissance publique dans ce dossier ? Car cela fait sept ans que le site ALSTOM de Belfort est passé sous contrôle de l’Américain GENERAL ELECTRIC avec la bénédiction d’Emmanuel MACRON et la complicité de la droite.
Depuis, les ouvriers, techniciens et ingénieurs sont victimes de plans de licenciements à répétition : entre les promesses d’embauches reniées et les postes supprimés, ce sont au total 1500 emplois qui ont été sacrifiés à Belfort.
Durant ces sept ans de malheur, la Région aurait dû s’affirmer comme institution de combat face au bradage de cette industrie vitale pour la France et la Bourgogne-Franche-Comté. Les faits l’ont démontré : « accompagner », « compatir » ou « rester vigilant » ne suffit pas.
Pour Bastien FAUDOT, conseiller départemental du Territoire de Belfort et tête de liste du Temps des Cerises aux élections régionales, Emmanuel MACRON doit avant toute chose présenter ses excuses aux salariés pour sa responsabilité dans ce fiasco industriel !
Si d’aventure le Président de la République accepte de venir sur le site de GE Steam Power, la seule annonce possible est sa nationalisation, via un consortium formé notamment par EDF et la Caisse des Dépôts, et auquel la Région Bourgogne-Franche-Comté devra participer.
Mais si Emmanuel MACRON ne reconnaît ni ses erreurs ni ses errements, malgré tant d’alertes lancées par les travailleurs, les partisans d’une reprise en main publique de la filière comme Jean-Pierre CHEVÈNEMENT, Jean-Luc MÉLENCHON ou Arnaud MONTEBOURG, alors qu’il reste à Paris !
L’avenir de la filière hydroélectrique, gazière et électronucléaire française ne saurait dépendre de « visites de terrain » montées en sauce par la comm’ élyséenne.
Lors d’une rencontre avec l’intersyndicale de GE le 16 avril dernier, le Temps des Cerises a proposé la montée au capital de la Région dans la future entité, en mettant 100 millions d’euros sur la table. Ainsi, les Bourguignons-Franc-Comtois seront défendus au sein du Conseil d’Administration.
La Région, où sont implantés des sites stratégiques comme le Creusot et Belfort, doit y mettre les moyens nécessaires, afin de sauver l’outil de production, garantir la maintenance des centrales, sécuriser l’emploi et préserver la souveraineté énergétique de notre pays.