Communiqué de Territoires de Progrès Bourgogne – Franche-Comté.
Qui d’entre nous n’a pas entendu de la part de jeunes qui commencent leur vie professionnelle les réflexions suivantes : » la retraite on en aura pas! » « on est sûr de rien ! il faudra travailler jusqu’à quand ? pour toucher quoi ?
Cette inquiétude est de plus en plus partagée par toutes les classes d’âge, et elle est justifiée !
Nous sommes tous conscients que notre système, basé sur la solidarité entre les générations, l’un des fondements de notre modèle social, est en danger. Nous avons tous un devoir de le préserver
Alors que nous comptions en 1970 trois cotisants pour un retraité, nous comptons aujourd’hui 1,7 cotisant pour un retraité. Sans une réforme le système accueil est en déficit 12 milliards d’euros en 2027 14 milliards d’euros en 2030
Laissez filer le déficit c’est une dette cumulée de 100 milliards d’euros en 2030 (et ceci en considérant une période de plein emploi). Nous ne pouvons léguer cet héritage à nos enfants.
Sans réforme il serait impossible de conserver notre modèle social et l’alternative serait (pour ceux qui le peuvent) le système par capitalisation (système très développé aux États-Unis) avec des plans d’épargne individuels et des assurances sur une base privée.
Il serait dramatique de laisser mettre en faillite notre système de protection, et de ne plus pouvoir assurer le versement des pensions aux actuels et futurs retraités.
Le gouvernement serait coupable de fermer les yeux et de rester dans le confort de l’inaction. Les autres pays européens qui pour la plupart sont dans des situations comparables ont su réformer afin de maintenir leur système de retraite.
Devons-nous ne rien faire et subir ? On voit où peut mener l’absence d’anticipation ; l’absence de remise en cause du numérus clausus entre 2007 et 2017 a conduit aux déserts médicaux d’aujourd’hui. Les changements intervenus en 2018 ne porteront leurs effets qu’à partir de 2025/2026.
La réforme proposée pérennise pour de nombreuses années notre système et protège également les plus fragiles. Elle apporte également de nombreuses améliorations qui ont été étudiées avec les partenaires sociaux, notamment la validation des services pour les personnes employées dans le cadre des travaux d’intérêt généraux, prise en compte des congés parentaux et des aidants familiaux.
Les carrières longues permettront également des départs anticipés à 58, 60, 62 ans Les travailleurs handicapés pourront partir à 55 ans.
Le renforcement des droits au compte pénibilité devra tenir compte également de l’usure professionnelle (celle-ci devra être combattue tout au long de la carrière des salariés)
Il y a peu de propositions alternatives et bien souvent celles-ci sont éloignées de notre modèle social et se basent sur des démarches individualistes
Cette réforme nous donne la certitude de pouvoir maintenir notre système de solidarité pour de nombreuses années.
Vous avez entiérèment raison..mais il faudrait convaincre les gauchistes…!!!!
Pour le financement , vous pourriez peu etre demander à Mr Bernard Arnaud , l’homme le plus riche de la planete : il a mis sur la table des centaines de millions d’euros pour la reconstruction de notre Dame de Paris . Alors un petit geste envers les retraités ne le ferait pas tomber dans la précarité !!