Le 19 janvier, plus 43 000 de manifestantes et manifestants ont défilé en Bourgogne dont 13000 personnes à Dijon, 8 000 à Chalon-sur-Saône, 4 000 à Mâcon, 6 000 à Auxerre et 5 000 à Nevers. Les salarié·es, les retraité·es et les jeunes ont donc répondu massivement présent.es pour s’opposer fermement à la réforme des retraites que veut nous imposer le gouvernement.
Les personnels de l’Éducation sont venus grossir les cortèges et les taux de grévistes ont rarement été aussi élevés dans les établissements et services : de nombreuses écoles fermées, de nombreux cours non assurés dans le 2nd degré. Dans les services administratifs, de vie scolaire, de nombreux et nombreuses collègues étaient en grève, en témoignent les nombreuses fermetures d’internat.
Les personnels de l’Éducation, à l’instar d’une majorité de salarié·es de ce pays, n’envisagent pas de devoir travailler plus longtemps ou de voir leur retraite rognée à cause de l’augmentation de la durée de cotisation. Ils ne l’envisagent pas, ils ne l’acceptent pas et sont déterminés à ne pas attendre le 31 janvier pour continuer le combat engagé contre la réforme
La bataille contre cette réforme des retraites pourrait être longue et rude mais le rapport de force est en notre faveur ; nous l’avons démontré.
D’ici la prochaine journée nationale de grève interprofessionnelle, la CGT Éduc’action de l’académie de Dijon appelle à une semaine de grèves et d’actions dès le 23 janvier dans l’Éducation et en interprofessionnelle. Elle appelle les personnels à se réunir partout en assemblées générales et à impulser les suites de la mobilisation dans les établissements, écoles et services. Elle soutient toutes les grèves et mobilisations locales décidées par les personnels qui s’inscrivent dans la lutte pour la défense des retraites, des salaires et des conditions de travail.
Exemples d’actions d’ores et déjà décidées par des personnels de l’académie, outre les journées de grève :
* Tractage à la population, aux parents, aux lycéens et aux étudiants d’un établissement voisin ;
* Constitution d’une caisse de grève établissement par les personnels et pour les personnels en particulier les plus précaires ;
* Rédaction de communiqués de presse sur les actions entreprises, sur la DHG et les conditions de travail (diffusion possible via nos contacts et nos sites internet);
* Opérations affichage sur les grilles des bahuts et des écoles ;
* Participations aux actions organisées par les syndicats interpro : Tractages, collage d’affiches, visite des piquets de grèves des entreprises en lutte, AG, retraites aux flambeaux…
* Envoi de courriers individuels de rejet de la réforme adressés aux députés puis opération de remise collective dans les permanences parlementaires…
Les personnes qui s’investissent dans de telles actions sont encouragées à se mettre en grève et seront ainsi couvertes par un préavis déposé par la CGT Educ’action.
Enfin la CGT Éduc’action de l’académie de Dijon appelle à amplifier la grève et les manifestations intersyndicales du 31 janvier et à construire la reconduction dès le 31, si le gouvernement ne retire pas son projet de loi. Les vacances de février seront ensuite l’occasion de prendre une part active à toutes les mobilisations interprofessionnelles.
ils sont toujours infatigables ces électeurs du président qui avait pour programme le report de l’age de la retraite en 2031 à 65 ans ramené ensuite à 64 ans
Je trouve ça navrant de devoir passer par 4 chemins pour faire passer une réforme qui est annoncée depuis plusieurs années pour au final faire plus de conflits dans le pays…