Communiqué de la CGT du bassin montcellien.
Une interdiction de Libertés !
La liberté de manifester connaît aujourd’hui une forte actualité ailleurs. Mais nous ne savions pas qu’à Montceau les Mines
notre organisation syndicale serait un jour concernée par une interdiction de manifester, une interdiction de Libertés sur le lieu
de rendez-vous du rassemblement.
C’est dans l’ambiance du temps diriez-vous, la « Macronie » par petite touche a lancé le train des jours pas très heureux.
Cette interdiction de Libertés trouve son origine dans le fait que nous n’aurions pas déposé dans la bonne boîte notre déclaration de manifestation. Et alors ?
Depuis des années et des années, nous déposons notre déclaration au Commissariat de Montceau les Mines et cela n’a jamais posé de problème. Même si l’amabilité est absente sur ce coup là, nous nous serions contenté d’une invitation à communiquer à l’avenir
directement avec les services de la Préfecture.
La Préfecture a fait le choix d’envoyer à la population du bassin montcellien un message d’autorité. Là nous ne comprenons pas, Montceau les Mines n’est pas « Chicago » et de plus nous avions déclaré un rassemblement statique. Certes, il y a les raisons sanitaires mais serions-nous menacés à Montceau les Mines ?
Ou alors, une compétition est ouverte avec la Préfecture de police de Paris qui avait interdit la manifestation Parisienne ce samedi 28 novembre 2020. Deux appels aux rassemblements avaient été lancés pour manifester contre le projet de loi « Sécurité
globale » et plus précisément contre l’article 24 qui est extrêmement pointé du doigt ces derniers jours. Pointé du doigt chez nous mais également à l’internationale.
Mais cet arrêté du Préfet de police de Paris a été suspendu par le tribunal administratif de Paris, donc la manifestation a été autorisée.
Si nous avions eu le temps de réagir, nous aurions également pris la voie du tribunal administratif. Pas possible donc, mais tout le monde aura remarqué que les personnes rassemblées ont fait preuve de responsabilité Républicaine en restant pacifiquement sur
place jusqu’à 11H30.
Semaine prochaine nous reprendrons le chemin de la démocratie, c’est tout à quoi, nous, citoyennes et citoyens aspirons. La « Macronie » n’en veut pas. Nous, citoyennes et citoyens nous la défendrons.
« Une marche pour les Libertés nous appelle ! »
En résumé, la déclaration de manifestation ayant été déposée au mauvais endroit, le préfet ne l’a pas vue et il a interdit une manifestation dont il n’avait pas connaissance.
C’est bien ça ?