Le passé a son charme, l’usine Aillot son histoire. Remarquez, il est possible d’avoir les deux ce qui n’est pas pour déplaire aux visiteurs venus nombreux ce week-end aux journées européennes du patrimoine.
L’usine Aillot entre parfaitement dans les clous, son charme, son histoire et le patrimoine industrielle de Montceau-les-Mines où il n’y avait pas que les mines de charbon alors que seul subsiste le lavoir des Chavannes, ou encore le musée de la mine à Blanzy.
L’usine Aillot a cessé de fonctionner en 1993. Le personnel a été repris à cette époque par Metalliance qui existe toujours à Saint-Vallier et Génelard.
C’est donc une bande de passionnés conduite par François Gambut qui récite les citations surtout de Jean Yanne ou Pierre Desproges comme d’autres récitent les vêpres qui samedi et dimanche a accompagné les visiteurs dans le cadre des journées du patrimoine.
D’apprendre que Jean-Baptiste Alliot, le grand patron de l’époque est l’inventeur du cylindre à vapeur (rouleaux compresseurs produits dès 1897), qu’il a résidé dans l’usine même, calé entre le canal du Centre et la voie ferrée avant de vivre à Saint-Vallier, que cette entreprise se voulait le modèle d’un petit village où on rassemblait le maximum d’activités. Les constructions des bâtiments sont en brique et les charpentes en bois où les derniers cylindres à vapeur sont sortis en 1960.
Forcément, François, Pierre et les autres, racontent beaucoup mieux l’histoire de l’usine Aillot. Ils en sont imprégnés et sortent toujours l’anecdote de derrière un cylindre à vapeur. La surprise est totale et savoureuse à souhait.
J.B.
