Patrimoine économique – Chez Novium et Erion, ils ont découvert l’envers du décor

Régulièrement la question est toujours la même, « mais c’est quoi le meca, euh, mecateam ? »

En fin de compte, pour savoir, connaître et voir ce qui s’y passe, c’est d’y aller. Evidemment on ne rentre pas chez Novium, Erion et le Campus Mecateam comme dans un moulin.

C’était le moment, samedi, de profiter des Journées du Patrimoine Economique pour franchir le pas et découvrir le monde de l’industrie ferroviaire. Les visiteurs souvent des parents accompagnés des enfants ont vu de près, ont pu discuter, échanger avec les acteurs de cette industrie dont l’avenir est aussi long que peuvent l’être les kilomètres de rail sur le territoire français voire même de l’autre côté de la frontière. Elle est florissante en termes d’investissements et d’emplois pour celles et ceux qui auraient envie, non pas de jouer au petit train, mais d’embrasser une carrière. Et les métiers du ferroviaire sont aussi intéressants que la conquête spatiale mais sur terre.

Chez Novium qui va fêter ses 20 ans l’année prochaine, on imagine, on construit des engins dont la RAPT ou la SNCF, pour ne citer qu’eux, ont besoin, non pas pour transporter des voyageurs mais pour permettre aux trains de circuler en toute sécurité. Les visiteurs ont pu approcher et découvrir le dernier né de chez Novium, le Marsum, un engin d’inspection  pour les ouvrages d’art. Ou voir en 3D, un train-usine destiné justement à la RATP pour changer le ballast. C’est un train de 150 mètre de long pesant 300 tonnes. Il est conçu et réalisé chez Novium par toutes les équipes, des ingénieurs aux techniciens spécialisés. Ils sont une centaine de personnes à mettre leur savoir-faire au profit du ferroviaire.

Chez Erion, toujours sur le site du mecateamcluster, place est faite à l’entretien des machines. C’est un immense garage où les locomotives sont révisées. Là aussi, on embauche. Au cours de cette journée portes ouvertes, Erion a reçu cinq CV. Avantage, Erion forme.

Il n’y a pas d’âge. Alain Jeannot en est le plus bel exemple. Le pâtissier emblématique de Montceau, rue de la République a parfaitement réussi sa reconversion chez Erion comme l’ex-vendeur de voiture sans permis qui travaille aujourd’hui sur la plateforme.

Des emplois, il y en a dans la réparation et la maintenance d’autant plus que Erion a prévu de gros investissements sur le site du Mecateam.

 

J.B.

 

 

2 commentaires :

  1. Un énorme 👏 à Me Messieurs Mathus Lagrange et un autre élu de l’époque qui ont travaillé à donner naissance à ce projet qui a su prospérer.
    C’est cela l’avenir….👍

  2. C’est que sans Mathus, Lagrange , l’argent public ( bien utilisé ) et les industriels visionnaires aujourd’hui on aurait toujours une friche .

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