Parti communiste – « Pas de la main-d’œuvre pas chère pour les patrons »

  Membre du Parti de la gauche européenne – Section du Bassin minier.

Sauvons notre bac pro !

 

Emmanuel Macron veut réformer le bac professionnel pour le faire se rapprocher du modèle de l’apprentissage, avec 50 % de stages.
Ce modèle met en danger la qualité de nos qualifications, dans le seul but de se plier aux besoins des entreprises qui ont du mal à recruter. En augmentant la durée des stages, c’est notre temps en classe et donc notre formation qui sera réduite.
Les risques de décrochage sont forts en apprentissage : 40 % des contrats sont rompus avant leur fin. L’apprentissage n’est pas de la formation ! En stage, nous sommes placés sous la tutelle d’un patron, sur un poste de travail. Ce n’est pas uniquement comme cela qu’on apprend.
L’apprentissage trie les élèves selon leurs résultats, leur âge, leur expérience… tout le monde n’arrive pas à trouver un patron.
Face à ce projet, il faut nous mobiliser pour sauver nos formations professionnelles ! Nous ne sommes pas de la main-d’œuvre pas chère pour les patrons !
Nous voulons nous former pour apprendre un vrai métier, avec des qualifications et des conditions de travail dignes. Nous sommes aussi de futurs citoyens : nous avons droit à la littérature, à l’EPS, aux arts, à l’économie…
Les lycées professionnels manquant de professeurs, tous les cours ne sont pas assurés pour les élèves. C’est donc une double peine pour ceux qui sont déjà souvent en difficulté scolaire, sachant que des heures d’enseignement ont déjà été supprimées. Il n’est pas rare qu’une classe n’ait pas de professeur pour une discipline plusieurs mois d’affilée, si ce n’est toute l’année.
Plus d’un quart des postes ne sont pas pourvus cette année dans les lycées professionnels, ce qui vient confirmer que la pénurie de professeurs touche en premier lieu les jeunes issus des catégories populaires. Au vu du manque de professeurs titulaires en nombre suffisant, le ministère recrute de plus en plus de professeurs contractuels, sans aucune formation pédagogique.
Le bac professionnel doit rester une formation de qualité, avec des contenus de cours variés et exigeants, pas un enchaînement de stages sous-payés.
Le 18 octobre, mobilisons-nous pour refuser cette réforme et pour revendiquer notre droit à un bac professionnel de qualité !

5 commentaires :

  1. c'etait la blague du jour des electeurs de macron

    toujours prêts à créer de l’emploi en chine ou en inde et vouloir partager notre pauvreté grandissante avec toute l’afrique

  2. Quand on sort de l’école on ne sait pas travailler,on ne sait ce qu’est le travail..la formation en alternance n’est pas nouvelle celà existe depuis plus de 20 ans…;On ne va pas payer des gens raisonnablement qui n’ont pas encore le métier…!!!!De la main d’oeuvre très chère..à terme c’est la clé sous la porte..et vous allez de nouveau critiquer l’état pârce qu’il n’aide pas ces nouveaux chômeurs engendés par vos excès de gaspillage…

  3. L Apprentissage , la meilleure solution pourformer nos jeunes surtout ceux qui ne sont pas fait ou n ont pas envie de cirer les bancs de l école…… je ne suis pas du tout MACRONIEN mais d augmenter à 50 % est une excellente nouvelle .Les jeunes pourront côtoyer et se former aux personnels des entreprises qui savent très bien s occuper d eux…LA FRANCE EST EN RETARD SUR CE CRENEAU….L éducation nationale a toujours freine son développement avec ses branches de gauchistes ….et quand on voit le budget de l éducation nationale, l un des plus important de la France pour sortir des résultats au niveau mondial médiocre, il va bien falloir se poser les bonnes questions….!!!!

  4. Si la CGT n’avait pas noyauté l’Education Nationale, et tout donné aux pléthoriques personnels non enseignants qui « dirigent », et n’avait pas méprisé et négligé le personnel enseignant, on n’en serait pas la.

  5. Vous avez raison JP . Mais qui va former les jeunes ? Les maîtres d’apprentissage compétents ont été sacrifiés car il fallait que les jeunes apprennent autre chose que travailler de leurs mains . Dans les années 80 apprendre un métier manuel c’était la honte .Rentrer le soir avec les mains sales , c’était aussi rabaisser le niveau social de la famille. Non non il fallait continuer l’école pour espérer devenir un col blanc bien installé derrière îbureau .. Je sais de quoi je parle . Alors oui le retour à l’apprentissage mais avant ça il va falloir former des maîtres d’apprentissage. C’est loin d’être gagné et ca va demander des années et des années .

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