membre du Parti de la gauche européenne – Section du Bassin minier.
« Il faut savoir arrêter une grève dès que satisfaction a été obtenue »
Communiqué du parti communiste section du bassin minier – Ce dimanche soir au journal télévisé de France 2 le premier ministre a cru devoir reprendre une citation de Maurice Thorez (1900 – 1964), secrétaire général du Parti communiste français selon laquelle « il faut savoir terminer une grève ». Maurice Thorez prononce cette phrase au gymnase Jean Jaurès, à Paris, le 11 juin 1936, dans le contexte des grèves de mai-juin 1936 sous le gouvernement de Front populaire, coalition des communistes, socialistes et radicaux qui avait remporté les élections les 26 avril et 3 mai 1936.
La citation exacte est la suivante : « Il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue. Il faut même savoir consentir au compromis si toutes les revendications n’ont pas encore été acceptées, mais si l’on a obtenu la victoire sur les plus essentielles et les plus importantes des revendications ».
Le gouvernement de Front populaire est investi le 4 juin, et le 6 juin, la Chambre des députés vote la confiance au président du Conseil, le socialiste Léon Blum (1872 – 1950), qui ouvre le dimanche 7 juin à 15 heures des négociations entre les représentants du patronat et la Confédération générale du travail (CGT). Elles aboutissent la même journée aux accords de Matignon qui permettent des avancées sociales considérables : hausse des salaires de 7 à 15% ; nomination de délégués du personnel dans les entreprises de plus de dix salariés ; – affirmation des contrats collectifs de travail ; puis l’institution des congés payés (quinze jours) voté par l’Assemblée nationale le 11 juin et de la semaine de quarante heures votée par l’Assemblée nationale le 12 juin.
En 2020, après 40 jours de grèves et de manifestations peut-on dire que le mouvement social a obtenu satisfaction. NON !!! Un pseudo recul « provisoire » sur l’âge pivot ou d’équilibre négocié avec les organisations syndicales dites réformatrices prêtes à sacrifier la retraite des générations futures. Nous ne voulons pas de cette réforme qui entraîne la baisse des pensions et un appauvrissement des futurs retraités. C’est la réforme dans son ensemble dont nous voulons le RETRAIT !!!
Le Parti communiste français affirme qu’une réforme progressiste des retraites c’est possible, si nous nous engageons pour la mise à contribution des revenus du capital, pour l’augmentation des salaires et la modulation des cotisations, l’emploi et pour l’égalité salariale femme-homme. Agir résolument sur ces quatre leviers, c’est créer les conditions d’une nouvelle innovation sociale et démocratique pour les retraites.
Le PCF soutient la nouvelle journée de mobilisation nationale à l’appel des organisations syndicales et localement nous appelons la population à se rassembler devant la mairie de Montceau-les Mines
Mardi 14 janvier à 14h30