Depuis que le parti communiste français a désigné son leader, Fabien Roussel, candidat aux prochaines élections présidentielles en 2022, les adhérents ont repris des couleurs. Enfin, au moins pour cette élection, le PCF existe par lui-même.
Avec en plus les élections départementales et régionales le mois prochain, la période est plus que propice pour faire avancer les idées communistes et notamment en matière de sécurité, un thème qui est et sera au coeur des batailles électorales.
Les camarades ne pouvaient pas être absents du débat d’autant que Fabien Roussel et d’autres responsables communistes ont participé à la manifestation des policiers aux côtés des syndicats de policiers dont la CGT, FSU et l’UNSA. « Nous défendons l’idée que la gauche doit prendre à bras le corps les questions d’insécurité qui gangrènent l’existence de tant de villes et de quartiers populaires » précise Christian Tramoy, secrétaire du PC du bassin montcellien entouré d’une cohorte de camarades au local à Montceau. « Un thème que Georges Marchais abordait déjà en 1981 comme quoi nous n’avons pas su travailler sur le dossier qui revient au premier plan de l’actualité » ajoute-t-il. Christian Tramoy pas Georges Marchais.
Christian Tramoy ne fait que reprendre les paroles de Fabien Roussel quand il évoque les propositions du PCF sur la sécurité même si, il en convient, « que ce soit aux Gautherets ou à la ZUP à Montceau, l’insécurité se traduit par des voitures brûlées, des pneus crevés qui touchent les plus pauvres ».
Donc Fabien Roussel propose en particulier la création de 30 000 postes de policiers et la refonte du corps pour développer une vraie police de proximité, réaffirmer l’autorité d’un Etat social et donner les moyens à la justice. « Nous voulons la tranquillité pour tous, nous avons des policiers qui veulent la gauche avec eux. La sécurité est un service public » explique Christian Tramoy.
Personne n’est contre la police, d’ailleurs dans les manifestations, « elle est là pour nous sécuriser. Je n’ai jamais vu la police nous courir après pour nous taper dessus. Il faut lui donner les moyens pour défendre le peuple ».
Car pour Christian Tramoy et les camarades qui l’entourent, « les gens ressentent de l’insécurité même à Montceau. C’est un sentiment qui fait écho à tout ce qui sa passe ici et ailleurs ».
Jean Bernard