Peu à peu, l’activité économique reprend son envol même si des secteurs comme les restaurants _ certains chefs proposent des plats à emporter _ , les bars et l’activité culturelle sont eux totalement à l’arrêt .
Bientôt deux mois que le confinement lié à la propagation du covid-19 rend la vie quelque peu compliquée. Et parfois, survient une urgence, rien de bien méchant, certes, mais casser ses lunettes de vue, peut être un handicap qui vous prend la tête, surtout lorsque vous passez le nez sur un écran d’ordinateur en télétravail 8 heures par jour.
Véronique n’a pas cassé ses lunettes mais, dit-elle « depuis le 17 mars je suis sur l’ordi et j’ai constaté une baisse d’acuité. J’ai les yeux hypers secs et jusqu’au 2 juin, je suis confinée à la maison ».
Dans l’urgence, elle a fait appel à Sandra lunettes, opticienne à domicile. « Je suis inscrite sur la liste des urgences à la mairie de Montceau’ mentionne-t-elle. Alors avec tout son barda, « j’ai l’impression à chaque fois de partir en vacances » rigole-t-elle, Sandra débarque chez le particulier.
Mais aujourd’hui, pas question d’arriver comme au temps d’avant, le coronavirus oblige désormais à respecter des règles sanitaires très strictes. Elle s’équipe de surchaussures, de gants, masque, s’asperge de gel hydroalcoolique. Le client porte aussi un masque et toutes les lunettes touchées, sont mises de côté. « Je les désinfecte et quand je rentre, je les passe à l’ultrason. C’est davantage de travail mais je n’ai pas le choix » explique-t-elle. D’autant qu’au début de la crise, elle avait mis son activité en sommeil. Car plus question de visiter les maisons de retraite et les EHPAD. Il a fallu corriger le tir.
« J’ai néanmoins poursuivi la livraison des commandes, je laissais les lunettes devant la porte ». Mais depuis une quinzaine de jours, les « urgences » l’obligent à intervenir. Et peu à peu, les maisons de retraite auront le plaisir de revoir le sourire de Sandra. Les lunettes sont indispensables pour certains.
Fait notoire observé par notre opticienne à domicile, les clients font désormais une fixation sur les produits fabriqués en France. « Si c’est pas français, j’en veux pas ». Les Français voient clair et c’est tant mieux. « J’ai toujours privilégier les fabricants et créateurs de notre pays mais je vais encore accentuer mes démarches dans cette direction » admet-elle.
Dès le 11 mai, Sandra va reprendre ses permanences à la maison de santé Esculape à Montceau. « Je vais avoir des réglages à faire ».
Chez Véronique, sa fille, Léonie, a tordu ses branches de lunettes. Pas de problème, « super » Sandra intervient. La désinfection va prendre du temps. Pas le choix !
Jean Bernard
https://www.facebook.com/Les-Lunettes-de-Sandra-319938528841590/
