Octobre Rose – Une mobilisation et un élan de générosité exemplaires au lycée Parriat

Ce n’est pas la première fois que les élèves du lycée Parriat de Montceau-les-Mines s’engagent pour Octobre Rose. Mais cette année, le rose a semblé prendre une autre dimension, il s’est diffusé comme un rayon de soleil, réchauffant chaque recoin de l’établissement.

Pascal Villette, le proviseur, ne le montrera peut-être pas ouvertement, mais il ne cache pas sa fierté devant l’élan de solidarité de ses élèves. Il salue « la mobilisation importante pour Octobre Rose », une mobilisation qui a touché tous les services, comme un parfum d’entraide flottant dans l’air.

Tout le monde a mis la main à la pâte, vente de pin’s, rubans roses, crêpes… Une véritable chaîne humaine s’est formée pour soutenir la cause.

L’intervention de Marie Rousseau, enseignante et patiente, a d’ailleurs failli tirer quelques larmes. « J’ai foncé tête baissée dans ce projet. J’ai été impressionnée par l’implication et la gestion de l’événement par les élèves de terminale. Ce fut une très belle action, profondément humaine », confie-t-elle. « La prévention peut commencer à cet âge-là », ajoute-t-elle encore, avant de rendre hommage au docteur oncologue Adrien Melis, venu échanger avec des lycéens.

Pour Véronique Legrand, infirmière scolaire qui a accompagné les élèves dans les actions de prévention, Octobre Rose à Parriat se voulait à la fois « solidaire et festif ». Et le pari semble réussi.

À l’heure du bilan, les lycéens ont pu remettre un chèque de 576 € à Christiane Ducerf, responsable de la Ligue contre le cancer sur le territoire communautaire. Émue par l’implication des jeunes, elle rappelle que « la prévention, même contre le cancer du sein, commence dans les écoles ». Ces actions, menées dans un lycée, pourraient bien faire évoluer les mentalités et réduire le nombre de femmes _ encore 46 % _ qui, une fois entrées dans le dispositif ADEMAS de dépistage du cancer du sein, ne vont pourtant pas au bout de la démarche.

Chaque année, Octobre Rose permet ainsi de récolter des fonds précieux. En 2025, ce sont 460 000 € _ pour la Saône-et-Loire _ qui ont contribué à la recherche. « En 2026, nous soutiendrons les chercheurs à hauteur de 536 000 € », précise encore Christiane Ducerf.

La vente de crêpes, finalement, est loin d’être anecdotique, elle fait partie de ces petits gestes qui, additionnés, permettent de grandes avancées.

J.B.

Les commentaires sont fermés.