Communiqué de presse du syndicat CGT NFM et de l’UL CGT du Creusot.
Parce qu’ils tiennent à leur emploi et leur outil de travail, 25 salariés de NFM Le Creusot se sont déplacés mardi 6 novembre, avec le soutient total de ceux qui n’ont pu aller, jusqu’à Villeurbanne où se tenait le comité d’entreprise.
Le seul repreneur encore en lice s’il a revu son offre initiale à la hausse avec une minime avancée sur les conditions financières, n’a pas fait l’effort escompté d’améliorer le nombre de salariés repris sauf si bien sûr les pouvoirs publics mettent la main à la poche.
Inutile de dire que les salariés sont restés sur leur faim.
Le tribunal de commerce a décidé de donner un délai supplémentaire pour que MUHLHAUSER refasse une offre.
Le 21 novembre, le risque est grand pour qu’une liquidation judiciaire soit prononcée si les choses n’avancent pas.
Aujourd’hui il n’y a plus une minute à perdre. Après la disparition de la fabrication des mats d’éoliennes sur ce site industriel va-t-on accepter celle de la fabrication de tunneliers ?
Si l’ensemble des salariés n’est pas repris, si un programme de formation et d’embauche pour la transmission du savoir faire n’est pas mis en place, c’est bel et bien l’avenir industriel de cette entreprise qui est en danger.
Les salariés se sont mobilisés et ils le resteront pour défendre leur entreprise. Que chacun maintenant prenne ses responsabilités.
Au Creusot comme ailleurs il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver du boulot