Le Département de Saône-et-Loire a enclenché le dispositif de viabilité hivernale depuis le 15 novembre 2023 et jusqu’au 15 mars 2024.
Le Département met tout en œuvre pour faciliter les déplacements malgré les intempéries et pour assurer la sécurité des conducteurs 24h/24 sur les 5 262 km de routes départementales de Saône-et-Loire.
Selon les prévisions météorologiques, il n’est pas impossible qu’il neige sur le département ce week-end, notamment dans les coins les plus froids.
Ainsi, durant tout l’hiver, 101 agents de la Direction des routes et infrastructures sont d’astreinte chaque semaine, 86 véhicules d’intervention, avec le renfort d’entreprises privées (55 camions du Département et 31 privés), sont mobilisés pour le salage, le raclage et le déneigement.
Au total, le Département dispose d’une capacité de stockage de 9 400 tonnes de sel pour affronter la saison hivernale, mais la consommation effective varie en fonction de la rigueur de l’hiver. L’hiver dernier, seules 2100 tonnes de sel ont ainsi été utilisées !
Pour ces 10 dernières années, la moyenne est de 2900 tonnes par hiver.
Chaque année, le plan de viabilité hivernale s’organise selon quatre niveaux de services (S1 à S4) pour répondre au mieux aux besoins des usagers.
Le traitement des chaussées est priorisé en fonction du trafic des routes
- S1 – S2 / les grands axes structurants : déneigés et salés en priorité de jour comme de nuit
- S3 / le réseau intermédiaire : déneigé et salé de jour uniquement
- S4 / le réseau secondaire d’intérêt local : un déneigement en journée avec le salage des zones à risques : ponts, virages dangereux….
Cette année, tous les agents d’intervention, environ 200, ont suivi une formation à la conduite poids lourd en condition dégradée à Saint-Eusèbe.
Les camions ont tous été équipés de pneus neige.
Les agents sont équipés d’outils connectés pour les patrouilles et les interventions. Ces outils permettent un suivi en temps réel des interventions, une meilleure réactivité et une sécurité accrue pour tous les intervenants.
Les patrouilleurs utilisent des sondes qui relèvent en continu la température de la chaussée afin d’anticiper la formation du verglas.