Le plus jeune maire de Saône-et-Loire, à son époque, le grand commis de la chose publique qui a marqué le dernier demi siècle du département, vient de nous quitter.
Il est parti ce jeune instituteur qui en 1965 c’est présenté sur une liste SFIO aux municipales de Blanzy.
La gentillesse, le sourire, l’imagination, l’engagement, la volonté, le travail, la simplicité, l’affabilité, le respect, une vraie vision, fidèle en amitié, sont les mots qui reviennent le plus dans la bouche de ceux avec qui vous parlez de lui.
Il a fait beaucoup, avec réussite et vision, anticipation. Maire de Blanzy, la ville lui doit beaucoup, mais il eut toujours une autre dimension, une autre stature.
Le canton de Montcenis l’a eu pour conseiller général, l’OPAC a su évoluer sous sa vice-présidence, le SDIS aussi lui doit beaucoup. Rappelons qu’il fut le négociateur auprès du monde agricole pour la création du lac de la Sorme. Il fut le 1er président du Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Bourbince (1996/2001)
Ce fut aussi un homme pédagogue dans ses présentations, empathique et proche des gens, investi dans le domaine social (Syndicat intercommunal du Vernoy- là il fut une fois plus un maire visionnaire et bâtisseur-, président de l’association Mémoire et Fraternité, président du comité de jumelage.)
Pécheur à la ligne il laisse la aussi des amis inconsolables.
Pour ceux qui le côtoyaient régulièrement c’est un coup dur, sa gentillesse et son sourire va leur manquer, ses conseils aussi.
A chaque rencontre on se sentait bien avec lui, il savait trouver les mots et s’intéresser aux autres, ce qui est de plus en plus rare.
Son nom restera forcément attaché à tout ce qu’il a créé et rendu pérenne.
Gilles DESNOIX