Petite musique de nuit de Mozart ou impromptus de Chopin ? Sérénade d’un côté ou exercice littéraire improvisé ? Ce n’est pas tant la forme qui est importante mais son contenu.
Alors question campagne électorale, Marie-Claude Jarrot connaît la musique. Et quand sur la la partition apparaît la double barre, même s’il reste encore quelques mesures, on comprend que la fin de l’oeuvre touche à sa fin. Qu’autre autre sera à composer.
Ces quelques mesures, la tête de liste d’Aimer Montceau a voulu les faire partager avec une grande partie de son équipe. « C’est la rencontre finale avant le second tour » leur dit-elle au milieu d’un jardin du côté du Bois du Verne à Montceau-les-Mines. « Une campagne qui se termine pour nous avec la même liste. Nous poursuivons notre engagement ensemble alors que d’autres bricolent des alliances contre nature. Nous, notre alliance, elle est avec Montceau. Nous sommes Montceau compatibles, pas bobos compatibles » lance-t-elle alors qu’un doux parfum de chèvrefeuille embaume les lieux.
Ni la musique, ni les odeurs ne semblent atténuer la fougue de la candidate. « Il n’y a que ceux qui n’agissent pas qui peuvent se permettre de critiquer » glisse Marie-Claude Jarrot avant d’énumérer toutes les actions réalisée avec son équipe pendant six ans. « En revanche, nous avons fait le choix de ne pas aller frapper aux portes alors qu’un concurrent l’a fait. Nous avons fait distribuer note programme dans les boîtes aux lettres par une entreprise », précise-t-elle.
Devant la presse, chacun des colistiers, ceux de la première heure, Gérard Gronfier, Marie-Noëlle Laforêt, Jocelyne Buchalik, Guy Souvigny, Josiane Bérard, Michel Tramoy, Lionel Duparay et même celle qui fut la plus jeune de l’équipe en 2014, Amélie Ghulam Nabi ont principalement rappelé leur attachement à Montceau, mis en exergue leurs réalisations même si « parfois on se dispute avec Marie-Claude (Jarrot) avant de se réconcilier » fait observer Michel Tramoy, lui qui a en charge le monde associatif et sportif. « Voilà un poste où l’expérience est prépondérante », précise-t-il.
Jocelyne Buchalik a levé les doutes qui pèsent sur l’Embarcadère qui vient de fêter ses 40 ans et a besoin d’un rafraîchissement et notamment d’une remise aux normes sur le plan de la sécurité. C’est pourquoi, la ville fait appelle aux SIAP (agents de sécurité). « Voilà ce qui arrive quand on n’entretient pas les bâtiments pendant des années et des années », reprend Marie-Claude Jarrot.
Vient le tour « des nouveaux ». Ils se lancent dans l’arène. Timides au début, ils ont vite sauter sur le micro. Ils n’ont qu’une envie, se mettre au travail pour le bien des Montcelliens.
Jean Bernard
A retenir :
ADJ : transformer le rez de chaussée de la médiathèque en agorathèque pour davantage de convivialité.
Embarcadère : reprise de la saison culturelle en septembre.
Forum des associations : il aura lieu de 5 septembre prochain.
Hôpital de Montceau : c’est Filiz Sari Donmez, anesthésiste-réanimateur au centre hospitalier Jean Bouveri et à Chalon qui sait de quoi elle parle. « Nous allons batailler pour conservez le mini-bloc opératoire, le centre périnatal et les urgences. Nous ne voulons pas d’un hôpital de proximité qui devienne un SSR (soins de suite et de réadaptation) ».