Comme dans toutes les communes, ces derniers jours sont primordiaux pour assurer aux élèves et aux enseignants une rentrée des classes satisfaisante. Les vacances sont souvent propices à engager des travaux d’entretien, voire davantage.
A Montchanin, le maire, Yohann Cassier et des élus du conseil municipal ont fait la visite des écoles Boutavant et Paul Langevin pour s’assurer que tout est fin prêt pour ce lundi 4 septembre 2023.
A Langevin précisément, (maternelle et élémentaire), la DASEN (directrice académique des services de l’éducation nationale) a décidé la suppression d’un poste, passer de 6 à 5 classes. La décision définitive n’est encore vraiment prise, elle le sera lundi à l’issue d’un comptage. A ce jour, l’école Paul Langevin doit accueillir 117 élèves, ce qui ferait 23.4 élèves par classes.
Certains sont optimistes, d’autres beaucoup moins. Attendons lundi.
Nouveauté cette année, l’intégration de la toute petite section (TPS) qui, jusqu’alors, se situait au centre de loisirs, juste de l’autre côté de la rue. Ils seront 12 enfants pour une capacité de 14. Dans deux des classes, le sol a été refait en PVC (6000 €).
Les travaux ont été plus conséquents à Boutavant (élémentaire) avec 7 classes pour 154 élèves et qui propose un dispositif ULIS (unité localisée pour l’inclusion) avec 5 enfants.
L’école va bientôt connaître d’importants travaux avec la construction d’un restaurant scolaire pour accueillera les élèves de la maternelle Charles Perrault, Serge Boutavant, bien sûr et Langevin. Il prendra place où se trouvait le préau dont la toiture a déjà été retirée après désamiantage (13 000 €). « Le permis de construire est en cours d’instruction » indique le maire.
Pour pallier à la suppression du préau, même si le restaurant scolaire disposera d’une casquette, il a été monté un préau métal-textile (10m x 7m) pour un coût de 15 000 €. Autres travaux, les toits terrasses ont été étanchéifiés (28 000 €).
Sur ces groupes scolaires, les élus sont conscients du besoin de végétaliser les cours de récréation, c’est-à-dire supprimer le goudron ou remplacer les graviers par de la pelouse. « On revient à ce qui existait il y a 25/30 ans » souligne Yohann Cassier. Avec le risque que les enfants reviennent à la maison avec des traces vertes sur les vêtements.
J.B.