Le projet repoussé en juin 2017 a été applaudi cette fois au Moderne ce jeudi 24 mai en soirée.
La municipalité de Montchanin avait organisé une réunion publique ce jeudi 24 mai à 18 h 30 à la salle des fêtes « Le Moderne ».
Cette réunion était animée par la société Luxel, le porteur du projet, le sous-préfet d’Autun, l’ADEME et Jean-Yves Vernochet.
En 2012 un premier projet présenté par la société Luxel avait reçu l’approbation des élus, mais après études, un problème de rentabilité avait stoppé le dossier.
En 2017 un projet révisé a été présenté par la société, les réponses données n’ayant pas complètement apaisé les questionnements et l’opposition ayant joué son rôle à fond, le maire avait décidé de reporter la décision.
Depuis, il y a eu beaucoup de travail semble-t-il puisque de son côté le sous-préfet a donné son accord pour la convention tripartite avec l’ADEME, pris en considération la nécessite de mise en conformité du PLU. Sa position semble avoir, avec la présentation par MM. Boinet, directeur du développement et Fillault, chef du projet de la société Luxel, emporté la décision d’une salle pleine à craquer où se trouvaient les partisans, en force, et les opposants, plus isolés.
Après la validation de cette étude de 5 ans, il va falloir encore patienter avant que le moindre volt ne sorte des installations. Constitution d’une banque de données (12 à 18 mois), passation de la convention avec l’Ademe, dépôt de permis, mise en compatibilité du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal), obtention de l’arrêté d’exploitation de la décharge (12 à 18 mois), réunion publique PLUi, enquête sur le projet, présentation définitive, permis de construire, procédures préalables à la mise en vente d’énergie, appel d’offre, sans compter les recours possibles et dans ce cas la longueur des procédures, etc. Tout ceci va nous amener à un horizon dépassant sans doute la date des municipales.
C’est pour cela que tout retard ou tout report pourrait nuire au projet. Jean Yves Vernochet pense représenter le dossier à une prochaine séance de Conseil. Il semble confiant, la position du sous-préfet y est sans doute pour quelque chose.
Pour conclure, l’historique de cette décharge et les alarmes qu’elle peut encore faire naître chez certains, comme l’opposition municipale, explique que ce dossier provoque souvent des prises de positions épidermiques.
Gilles DESNOIX