Montceau – Vols, insultes menaces, agression sexuelle, une semaine peu ordinaire pour la police

 

Deux affaires de vol résolues; deux personnes en détention dont une pour agression sexuelle, les hommes de la brigade de sécurité urbaine de Montceau n’ont pas ménagé leurs efforts cette semaine.

 

Les faits remontent à janvier 2022. Un homme entre dans la bijouterie Claude, rue Carnot à Montceau-les-Mines, il porte un masque (style covid), un bonnet sur la tête et demande qu’on lui présente des bijoux à plus de 1000 €. L’habit ne fait pas toujours le voleur mais là, en l’occurrence, l’individu s’empare des bijoux et disparaît.

Il est loin de se douter qu’il a laissé sur place des indices, notamment de l’ADN retrouvé par la police scientifique. Le test est revenu positif et la police est allée interpeller le présumé voleur, un majeur d’origine tunisienne et demeurant à Montceau.

En grade à vue, il a reconnu les faits et a même avoué avoir commis le même méfait en avril 2022 à la bijouterie Rosello, toujours rue Carnot. Toutefois, les policiers n’ont pas retrouvé les bijoux ni pu identifier la filière du recel. Il sera jugé en mars 2024. Préjudice des vols, 1200 €.

 

Autre intervention des policiers cette semaine au bar du Pont Levant à Montceau où un homme d’une cinquantaine d’année commandait des bières, les buvait, ne les payait pas mais insultait et menaçait le personnel de l’établissement. Il a été interpellé en état d’ébriété et placé en garde vue avant de passer en comparution immédiate au tribunal de Chalon-sur-Saône où le Montcellien a écopé de 29 mois de prison. Une peine lourde suite à la révocation de deux sursis, sans compter un casier judiciaire long comme un bras.

 

Enfin, autre affaire « plus scabreuse » mentionne le commissaire de police David Djamshidi. Il s’agit d’une agression sexuelle dans un cadre familial, c’est-à-dire, un homme qui a envie d’une relation sexuelle avec une femme de sa famille. Il lui a caressé la poitrine, s’est masturbé devant elle « mais il n’y a pas eu viol » précise le commissaire.

Toujours est-il que l’agresseur qui aurait agi par pulsion, a été placé en détention provisoire jusqu’à la date de son procès, le 12 octobre prochain quand bien même ne doit il pas ne voir la victime.

 

Jean Bernard

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