Après avoir enflammé la scène parisienne et conquis critiques et spectateurs, Music-Hall Colette poursuit sa tournée avec éclat, portée par l’énergie et l’audace d’une femme, Cléo Sénia, seule sur la scène de l’Embarcadère de Montceau-les-Mines.
Dans ce spectacle musical et théâtral aussi brillant qu’insolent, Cléo incarne une Colette plurielle (1), tour à tour provocante, amoureuse, rebelle, libre. Elle chante, danse, joue, s’effeuille, se transforme, faisant de son corps un manifeste et de ses mots un cri. Le tout sous la direction inventive de Léna Bréban, qui signe une mise en scène tout en contrastes, mêlant le velours d’un cabaret Belle Époque à l’éclat brut de la scène contemporaine.
Ici, la figure de Colette devient miroir. Miroir des femmes d’hier, aux prises avec la bienséance et le scandale. Miroir des femmes d’aujourd’hui, toujours confrontées aux injonctions, aux regards, aux luttes. Sur un plateau caméléon où passé et présent se frôlent, Cléo questionne : que reste-t-il de nos libertés conquises ? Et qu’avons-nous encore à revendiquer ?
Music-Hall Colette est une traversée joyeuse, sensuelle et lucide, un hommage à la langue, au corps, au désir, et à cette liberté que Colette a toujours incarnée coûte que coûte.
Et lorsque les lumières s’éteignent, que les plumes retombent et que la dernière note s’évanouit, Cléo s’adresse au public, le regard brûlant : « Vive Colette, vive les tétons et vive la liberté ! »
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J.B.
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(1) : Sidonie Gabrielle Colette, dite Colette, est une femme de lettres, actrice et journaliste française, née le à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) et morte le à Paris. Elle est considérée, à l’instar de Voltaire ou Victor Hugo avant elle, comme l’un des plus grands écrivains français, symbolisant son époque et la littérature.
Elle est ainsi l’une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu’à l’étranger, de la littérature française. Sa bisexualité, affirmée et revendiquée, occupe une large place dans sa vie et son œuvre, au même titre que son amour profond et prononcé de la nature ou sa description, tendrement moqueuse, de la société française de la Belle Époque Deuxième femme à être élue membre de l’académie Goncourt en 1945, elle en devient la présidente entre 1949 et 1954. Elle est la première femme en France à recevoir des funérailles nationales.
(Source Wikipedia)
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