La dernière réunion d’information pour tenter d’apporter un éclairage à la hausse de la facture du chauffage urbain mardi dernier au centre nautique nous a laissés sur notre faim. Les tarifs ont augmenté sans savoir réellement pourquoi.
Nous savons en revanche que la facture des usagers du chauffage urbain devrait rester stable pour cette année, voire baisser quelque peu.
Que pense Colette Bury, la représentante du CNL (confédération nationale du logement) de la situation ? En résumé c’est la faute au R2 qui, sur la facture prend en compte la maintenance (la conduite et le petit entretien des installations, le gros entretien et renouvellement, le financement des travaux effectués en début de contrat, les quotas de CO2 ou encore la location des compteurs de répartition). « Il faut donc un avenant au R2 » dit-elle. Renégocier.
C’est d’autant plus déroutant qu’avec l’arrivée des nouvelles installations avec la chaudière biomasse au 1er janvier 2016 gérée par Moncia, le R1 (consommation) devait baisser et se stabiliser, le R2, on ne sait pas trop mais l’objectif était de diminuer _ au moins stabiliser _ la facture globale. La facture globale, pas celle des usagers.
Tout laissait à penser qu’avec une TVA à 5.5% au lieu de 20% avec l’arrivée de la biomasse, tout le monde en profiterait.
Sauf qu’entre décembre 2015 et janvier 2016, le R2 pour l’immeuble Gambetta est passé de 851.63 € à 3013.85 € par mois. Chez l’usager, le R2 avec une TVA à 20% se montait à 25.46 € et à 89.82 € avec une TVA à 5.5% « Et c’est même au-dessus de 90 € aujourd’hui » précise Colette Bury.
Tout en baissant la TVA, la facture augmente. Un sacré tour de force. Si les salaires pouvaient suivre le même exemple !
Alors que propose le CNL ?
– diminuer le R2 à chaque fois qu’un nouvel immeuble se raccorde au chauffage urbain (Madame Jarrot le disait, « plus il y aura d’abonnés plus la facture s’allégera »)
– en 2019 sa s’achever le remboursement des emprunts contractés en 1994 donc revoir le prix du R2
– de prolonger la concession de 28 à 30 ans pour encore lisser les charges (impossible d’après la maire de Montceau)
Plus d’abonnés (la mairie va se raccorder au chauffage urbain, mais la Poste pourrait être candidate ou encore le lycée Haigneré…) et renégocier par un avenant le R2. Il va falloir mettre la pression.
Jean Bernard