Dans un avenir proche, le particulier pourra se raccorder au réseau de chauffage urbain. Une cartographie va être lancée dans ce sens pour élaborer le projet annoncé par madame le maire.
Le lieu du 38e petit-déjeuner des entreprises organisé par la ville de Montceau n’est pas anodin. Il est l’endroit qui illustre parfaitement la politique énergétique du moment qui ouvre de nouvelles perspectives entre Moncia et Montceau-les-Mines. Aujourd’hui, le réseau de chauffage urbain prend toute sa signification avec surtout des économies pour les utilisateurs et aussi moins de CO2 dans l’atmosphère à l’heure de la transition énergétique.
« Le chauffage urbain, c’est l’équivalent de 3700 logements sur Montceau soit moins 8000 tonnes de CO2 » rappelle Barthélémy Foubert, directeur régional Alsace BFC Engie Solutions, vendredi matin. D’ailleurs le réseau de chauffage urbain va encore s’agrandir de près de 6 km pour alimenter l’équivalent de 1130 logements, un investissement de 8 M€.
Aujourd’hui avec 92 points de livraison, sont donc alimentés les bâtiments communaux notamment la mairie et des établissements scolaires, les collèges Saint-Exupéry et Jean Moulin et les lycées Parriat et Haigneré. Et le particulier, peut il se raccorder au réseau de chaleur ? a demandé un habitant du quartier du Bois Roulot dernièrement. « J’ai répondu oui un peu rapidement » avoue madame le maire. « C’est pourquoi nous lançons une cartographie qui va permettre d’expliquer aux Montcelliens s’ils pourront avoir accès à cette énergie. Mais ça va prendre un peu de temps ». A partir de là, un quartier de Montceau pourra se raccorder au chauffage urbain.
Devant les chefs d’entreprise, Marie-Claude Jarrot a redit combien la « transition est un mot important pour le territoire », l’épisode de la hausse du coût de l’énergie doit rappeler combien il est cricial de trouver des solutions pour économiser gaz et électricité. Tout le monde en a bien pris conscience.
Avec madame le maire, transition rime aussi avec attraction, « l’attractivité de notre territoire puisque la Bourgogne – Franche-Comté souffre d’un déficit d’image, à croire que chez nous il n’y a que le vin et le fromage alors que nous sommes une terre d’industrie » souligne Marie-Claude Jarrot. Aux entreprises également de véhiculer une image valorisante à l’extérieur et quand bien même la CUCM a lancé son opération le territoire de tous les possibles, « nous ne le disons pas encore assez » relance le maire.
« Notre cheval de bataille est à la fois la transition écologique et l’attractivité du territoire ». Du pain sur la planche.
J.B.
Ce qui implique que les « raccordés » ne maîtrisent plus leur chauffage.
L’avis de ceux qui ont bénéficié de ce type de chauffage ?